Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai lu ce volume en anglais, de ce fait, peut-être la subtilité de certains termes m’a-t-elle échappée, bien qu’un grand nombre de mots reviennent régulièrement.
On se retrouve de nouveau dans la peau de Feyre, juste après la fin du volume précédent. La guerre avec le roi d’Hybern est « imminente », tellement imminente que j’ai ressenti la longueur du récit et les préparatifs comme si plusieurs mois s’écoulaient... Feyre, une fois de retour auprès de Rhysand après qu’il lui soit arrivé quelques péripéties en cours de route, et après avoir pris des nouvelles des nouveaux membres de sa famille (on se souvient que Cassian et Azriel étaient mal en point à la fin du précédent volume, ainsi que ces deux sœurs), va tenter de réunir les différentes Cours (Printemps, Eté, Automne, Hiver, Jour, Aube, Nuit) pour lutter contre le roi d’Hybern. Elle va également partir en quête de nouveaux alliés. Le roi d’Hybern souhaite le retour à l’esclavage des humains (comme c’était le cas avant la guerre qui s’est déroulée 500 ans auparavant). Pour autant, on se doute que tout ne se passe pas comme prévu.
Je parlais tout à l’heure d’imminence de l’invasion, de la guerre ? Et bien avant d’en arriver à la guerre à proprement parler, on prend son mal en patience… On assiste en effet à l’élaboration de stratégies en période de tension, à quelques escarmouches lancées par le roi, aux alliances nouvelles qui se mettent en place entre les différentes cours. Pour que cela puisse se mettre en place, il faut, à Rhysand et à sa Cour, jouer cartes sur table : se montrer comme ils sont vraiment et non l’éternel jeu de rôles qu’ils s’emploient à garder auprès des autres Grands Seigneurs, se faisant passer pour des êtres cruels, sans état d'âme.
Globalement, l’histoire se clôture d’une manière assez magistrale, notamment la bataille finale, même si l’on en finit plus avec tous ces rebondissements. Un dernier volume un peu en dessous des deux précédents (qui étaient pour moi de véritables coups de cœur), mais qui permet de clôturer cette histoire d’une manière appréciable. Evidemment, lorsque ce livre sera disponible en VF, cette critique sera sans doute amener à changer, étant plus à même de comprendre la langue de Molière que celle de Shakespeare.

Juhley
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le 15 avr. 2018

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