Kij Johnson nous présente avec Un pont sur la brume un petit roman de type fantastique.
L’histoire : Kit Meimem d’Atyar est, un ingénieur comme son père, mandaté pour construire le premier pont qui traverserait le fleuve de brume, permettant de relier ensemble les deux pans de l’Empire. Pour le moment, le seul moyen de traverser cette brume fantastique, avec des poissons géants contrôlant certains éléments et décidant de la mort de certains spécialistes la traversant, est de prendre le bac. Les bacs sont contrôlés par des passeurs, la famille bac, mourant tous dans la traversée de cette brume. Le pont doit rejoindre les deux villes aux noms très originaux de Loinville et Procheville.
Alors je n’ai pas trouvé ce livre des plus passionnant, tout simplement parce qu’il ne se passe pas grand-chose. L’auteur essaye de mettre de la distance avec les disparitions ou les morts qui sont censé entretenir le récit et montrer la dangerosité du projet. Mais la où dans un film le hors-champ pour nous expliquer un meurtre peut-être très utile, là les morts ne sont là que pour épaissir un scénario. Elles ne servent à rien, à part justifier le pont sur cette brume et éviter ces géants dangereux.
Mis à part quelques éléments techniques sur la construction du pont et sur certains éléments fantastiques on s’ennuie. L’auteur a essayé de nous donner une petite romance. Elle aussi reste mystérieuse et on a du mal à y croire.
Bref, je trouve le livre assez bancal et la magie n’a pas opérer pour moi.