Après avoir lu un premier tome riche mais qui m'avait quand même laissé sur ma faim, c'est avec un enthousiasme certain que j'ai retrouvé Vango. Et on l'a retrouvé là où on l'avait laissé : sur le toit, côtoyant le ciel de New York, la tête dans les nuages et perdue dans son passé.
Habitué au voyage, Vango ne dérogera pas à ses bonnes habitudes : New York, Paris, retour aux Iles Éoliennes, séjour sur la belle île de Noirmoutier, et j'en passe ... On aura aussi la chance de voyager avec les autres personnages tel que la belle Ethel, le pieux Zefiro ou encore l’acariâtre commissaire Boulard. De magnifiques voyages gâchés par une période sombre et austère marqué par l'émergence du nazisme.
Car en effet, le récit se poursuit, toujours sur fond historique. Allemagne Nazie, folie Stalinienne, occupation et résistance. On savait déjà le petit père du peuple lié à Vango, mais on ne savait pas comment. Petit à petit le mystère se dévoile, morceaux par morceaux.
Nombres d'intrigues s’entrecroisent, se mêlent, se démêlent, s'éloignent puis se rapprochent. De nouvelles rencontres se font ou au contraire se loupent de peu.
En fait c'est ça Vango, c'est un grand choc dans lequel notre héros est l'épicentre. Tout tourne autour de lui et son passé est la clé du mystère.
Légère retenue pour la fin où il a été difficile de regrouper toutes les histoires, de récupérer les personnages afin de clarifier efficacement le tout. On arrive tout de même à comprendre et cela ne gâche en rien l'excellente impression finale que je retiendrais de ce diptyque. Littérature jeunesse certes, mais de très bonne facture grâce à une écriture fluide et poétique.