Je croyais que ça allait l’être, mon remède à la mélancolie, lorsque j’ai commencé ce livre début décembre. Mais malheureusement dès la première nouvelle (éponyme) du recueil, j’ai senti que le niveau serait moindre que ce à quoi l’auteur m’avait habitué jusque maintenant.
Tout n’est pas à jeter, loin de là. Sur 22 nouvelles, je suis passé à côté de 6 d’entre elles, et j’en ai adoré 7. Pour les autres, je trouve que Bradbury ne s’est pas tant renouvelé dans les thématiques et les histoires, et nous ressort un petit peu la même sauce… (les nouvelles de voyage dans l’espace sont très nombreuses cette fois-ci : «La fin du commencement», «Icare Montgolfier Wright», «Le cadeau» ; «Et l’été ne dura qu’un jour», «La vitre couleur fraise»). Ça reste divertissant, mais pas marquant.
J’en ai vraiment adoré 5, et les voici (dans mon ordre de préférence) :
5- Le sourire (un ptit côté «Farenheit 451» bien sympa)
4- Le jour où la pluie tomba (tout ce qui fait que j’aime les livres de Bradbury : des vieillards tout mignons dans un futur dystopique)
3- Ils avaient la peau brune et les yeux dorés (un ptit côté «Chroniques Martiennes» très sympa)
2- Le rêve de fièvre (un ptit côté «Le pays d’octobre» super sympa)
1- Le dragon (4 pages, et pourtant c’est la nouvelle la plus divertissante et surprenante du recueil pour moi)
Et je ne m’étale pas plus que ça sur les histoires qui ne m’ont fait ni chaud ni froid, mais il y en a quand même pas mal… («Un remède à la mélancolie», «Le raccommodeur de ménages», «La ville où personne n’est descendu», «L’odeur de la salsepareile», «Le casque», et j’en passe…)
Globalement on est sur ma première déception avec cet auteur, et c’est pas si grave. Si le remède à la mélancolie n’a pas fonctionné, les machines à bonheur prendront le relais.