Sabaa Tahir est née à Londres mais elle a grandi dans le désert Mojave en Californie, au sein du petit hôtel de 18 chambres tenu par sa famille. Diplômée de UCLA, elle a d’abord travaillé au service international du Washington Post. Trois ans plus tard, elle a l’idée de son premier roman Une Braise sous la cendre et décide de se consacrer à l’écriture. Elle vit désormais près de San Francisco avec son mari et ses enfants.
Avis : Une fois entrée dans l’histoire on ne peut s’empêcher de tourner les pages et de dévorer le roman. Laia et Elias se partagent le récit. C’est sans accro, on sait distingue parfaitement les deux personnages, et ils sont aussi attachants l’un que l’autre. Laia dans son aventure folle pour sauver son frère et Elias qui souhaite échappé à l’armée de l’Empire. Si le dénouement laisse peu de place surprise le récit est si rondement mené qu’on veux savoir comment tout ça va se passer.
Son originalité est ailleurs. Dans son cadre tout d’abord, si il y a peu de descriptions nous savons qu’il y a des terres arides, des déserts, il s’agit d’une armée avec des centurions, des skulls et qu’ils ont écrasé les érudits et leurs bibliothèques depuis des centaines années.
L’univers est intéressant, les bases sont bien établies dès le début avec une chronologie. C’est de la pur fantasy comme on aime. Une braise sous la cendre a beau être édité pour les adolescents il ne faudrait surtout pas s’arrêter à cela. Il y a bien des histoires de cœurs, mais elles ne sont pas cul-cul la praline. Si Elias vient souvent au secours de Laia au début, elle apprendra à se défendre comme une Lionne, comme sa mère.
De la patience il va en falloir car la suite ne sortira que le 30 août 2016 en anglais. Mes yeux pleurent de ne pas pouvoir connaître la suite des aventures de Laia et Elias. Car tout vient seulement de commencer. De plus grandes épreuves encore attendent nos deux héros.