Mon Curé Chez Les Vampires

Des mercenaires mandatés par le Vatican traquent les vampires a travers le monde.

Les vampires étant décrits comme des nuisibles bien loin des dandy romantiques de Anne Rice.

Sorti de cette formidable prémisse, y'a rien a sauver de ce bouquin qui est un des trucs les plus mal écrit qu'il m'ait été donne de lire. Du niveau d'une fan-fiction.

Passons les fautes d'orthographes ou des mots manquants (ce qu'on mettra sur le dos du traducteur) ; ça a l'air d'être écrit par un ado en pleine puberté :

Tous les héros sont des gros durs qui fument comme des sapeurs (ils allument souvent leurs clopes pour les écraser aussitôt) ; ils boivent comme des trous et passent leur temps a se balancer des vannes bien grasses comme des marins en goguettes quand ils ne crient pas "Rock n'Roll" a tout bout de champs et sans aucune raison.

Sans parler des dialogues ineptes et des pensées complètement vaseuses qui noircissent des pages et des pages lorsque ces brutes épaisses essaient de se poser des questions.

Les scènes d'actions sont nombreuses mais le style est tellement mauvais et lourdingue qu'on a du mal a comprendre qui fait quoi.

La structure est aux fraises avec des flashbacks placés de façon complètement aléatoire dans le récit.

L'exemple le plus frappant c'est la présentation du maitre vampire qui intervient après qu'il soit tué par l'équipe de Jack Crow :

Pendant un (très) long chapitre, l'auteur nous explique avec forces détails a quel point cette créature est dangereuse, vicieuse, sans pitié et ultra violente.

Combien son influence est néfaste et insidieuse sur les faibles êtres humains, ce dont on se fout complètement vu qu'il est mort quelques pages plus tôt !

Même si le film de Carpenter ne fait clairement pas parti de ses meilleurs, il reste cent coudées au dessus de ce truc qui est ce que j'ai lu de plus proche d'un nanar littéraire.