Je n'attendais rien de ce livre, du coup ma déception ne fut pas trop grande. Effectivement j'ai été déçue, car nous avons la première moitié du livre qui est juste parfaite, très soigné et poétique, avec une Veronika particulièrement humaine, et sans jamais faire dans le tire à larmes nous ressentons une certaine mélancolie. Car malgré le titre, ce livre n'est pas triste. Mélancolique, doux, poétique, rempli d'espoir mais jamais triste. J'aimais bien ce côté, mais voici que viens la deuxième parties, ou l'auteur veut en faire trop et nous parles de personnages intéressant certes, mais pas autant que Veronika qui dans cette deuxième partie est laissé pour compte au détriment des autres personnages. C'est là que je commence à grincer des dents car j'aimais beaucoup Veronika, avec toutes ces pensées et questionnements vis à vis de la folie.
En parlant de ça, j'ai apprécié la manière dont ce thème délicat à été traité, jamais blamé, sans pour autant être un exemple, on nous dis juste que c'est une manière comme une autre de s'émanciper de la société indiscrète. Et ce thème, comme tout le reste, perd tout son poid dans la deuxième partie ou l'auteur essaye d'en faire trop.
Pour la fin, sans spoiler, je l'aurais trouver belle si avant ça il n'y avait pas eu 50 pages d'ennui total ou les véritables enjeux du roman passe totalement à la trappe. C'est pour cette raison que je n'ai rien ressenti en fermant mon livre.
Malgré tout je lui met une note de 6, car je ne peux nier que les 100 premières pages sont sublimes, avec un point de vue original et ouvert, et même si je suis déçue de tout ce potentiel perdu, j'ai passé un bon moment.