Lorsque j’ai appris que Saint Veronika de Billy Talent – un de mes groupes préférés – avait été inspirée par le roman Veronika décide de mourir de Paulo Coelho, écrivain dont j’ai souvent entendu parler mais que je n’avais encore jamais lu, il ne m’en fallut pas plus pour avoir envie de me plonger dans ce bouquin afin de comprendre pourquoi il avait fait naître chez les canadiens l’envie de composer une chanson. Grand bien m’en a pris !
Ce roman est une ode à la vie ; l’histoire de Veronika et de son suicide raté n’est qu’un prétexte à une réflexion philosophique sur le sens de la vie, sur la folie – où se trouve-t-elle réellement ? chez ceux que nos sociétés considèrent comme fous ou chez ceux qui décident quels comportements doivent être considérés comme tels ? –, sur l’accomplissement de soi, sur le bonheur, sur les attentes familiales et sur les faux-semblants de la vie.
Rarement un roman m’aura autant fait cogiter ; je suis ressorti de ma lecture ébranlé, mais conforté dans mon sentiment – nouveau – que la vie vaut la peine d’être vécue même si elle n’est pas toujours facile. Je vais donc continuer dans la droite ligne de l’état d’esprit qui est le mien depuis deux ans maintenant : vivre à fond et passionnément ! Et tant pis si cela signifie, pour le premier, me brûler les ailes de temps en temps et, pour le second, être parfois déçu.