Ce récit est plutôt un manuscrit polygraphique mêlant texte, notes marginales et croquis. Arrivé à la cinquantaine, Stendhal se demande qui il fut, et si il a été heureux. Brulard est donc un pseudo pour Beyle, véritable nom de Stendhal. L'auteur règle ici ses comptes avec sa famille, ses précepteurs, les salons parisiens. Il y dit aussi son goût pour la musique. Le lecteur suit ainsi ses pérégrinations mémorielles, entre Grenoble, Paris, et enfin l'Italie où s'achève le récit. Là, oui, il fut heureux et l'expérience, le souvenir surpassent le "disant". Alors, le livre s'achève.
Bref : c'est long à lire, et parfois plaisant...