Vingt-quatre heures d'une femme sensible par Kalimera
Lettre I
Mes chères et douces amies,
Comme je vous l'ai promis lors de notre récent et dernier échange épistolaire, je vous fais parvenir très prochainement une appréciation de ce nouveau roman de la Princesse de Salm, que vous avez eu la délicatesse de me faire livrer par porteur, il y a quelques jours.
Lettre II
Me souvenant du texte sensible et délicat de notre amie Louisette
http://www.senscritique.com/livre/Vingt_quatre_heures_d_une_femme_sensible/critique/40041674, j'ai voulu lire avec lenteur et dans un cadre propice à la montée de sentiments suaves, cet exercice de style.
Par sa tournure et la description à la fois terrible et subtile des pensées, affres et tortures d'une femme jalouse, j'ai, je dois vous l'avouer avec une certaine confusion, eue une étrange pensée:
n'ai-je pas moi-même eu le déplaisir de passer quelques fois par ces moments terribles qui semblent être l'apanage de notre sexe ?
Lettre III
Mes amies,
Ne vous semble t-il pas étrange que ce merveilleux texte nous touche autant, nous femmes ô combien modernes ?
Notre liberté, revendiquée avec tant de force, ne serait-elle que mirage et poudre aux yeux ?
Serions- nous toujours et à jamais esclave de nos sentiments envers le sexe fort ?
Ecoutez plutôt:
"Vous m'abandonnez et je vous pleure; vous m'outragez, et je veux mourir.
Déchue des grandeurs de l'amour, je suis aussi déchue de moi ; je rentre dans la route commune de la vie, je ne suis plus qu'une femme ordinaire".
Lettre IV
Chères âmes,
Une pensée soudaine agite mon cœur malmené, un SMS envoyé dans la soirée à cet amour adoré, n'aurait-il pas résolu cette affaire si délicate ?
Hélas, le saurons nous jamais ?
Dans cette perspective, nous n'aurions jamais eu l'incomparable plaisir de lire ce merveilleux roman, qui nous crie la passion comme aucun autre.
A vous revoir, mes chères et tendres amies.
Vôtre
Kali