Il y a dans ce roman une folie jusque dans le style, comme si la dépression, les hallucinations, les multiples personnalités de la meurtrière avaient envahie, non seulement l'esprit de la narratrice, mais s'étaient infiltrées jusqu'à notre propre esprit. Dans ce livre fiévreux, qui se lit d'un trait, c'est notre lecture qui est prise en otage, notre pensée qui est transformée, secouée. On se cogne aux parois du cerveau de Viviane Elisabeth Fauville... Et ça secoue, comme une course folle dans Paris.
Créée
le 11 janv. 2020
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