Superbe
Après l’échec d’un premier mariage sans enfant, Kenji Takahashi se découvre stérile. Ne supportant plus la pression de ses riches parents traditionalistes pressés de le voir assurer la lignée...
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le 13 avr. 2021
"Wasurenagusa", nom japonais du "myosotis", symbolisant "Ne m'oubliez pas". A l'image de cette jolie petite fleur bleue, discrète et appréciée des amoureux, une situation peut comporter différentes facettes amenant différentes perceptions.
C'est exactement ce qui se passe dans ce quatrième volet de la pentalogie "Le poids des secrets" d'Aki Shimazaki. Un tome que j'ai vraiment beaucoup apprécié alors que je le débutais avec quelque appréhension, ayant été un peu refroidie par le précédent.
Avec "Wasurenagusa", l'atmosphère poétique du Japon ancestral m'a enveloppée, la magie des mots et l'évocation des êtres ont opéré leur charme. Au cœur du récit, les enjeux de paternité, de maternité et de filiation ; sujet délicat et souvent douloureux. J'ai vécu l'histoire de Kenji, de Yukio et de Mariko avec une intensité à la fois lumineuse et dramatique.
Aki Shimazaki n'est pas la spécialiste des longues descriptions, au contraire. Elle va toujours à l'essentiel, ses phrases sont épurées et légères comme des ailes d'hirondelles. Son style, un rien trop factuel, s’accommode bien finalement de la sobriété japonaise ; ses mots nous marquent durablement. Dans ce tome-ci, la grande Histoire est plus en retrait, au grand profit des personnages et de leurs histoires particulières.
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Créée
le 26 sept. 2018
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