Wayward Pines, le livre, est à l'image de sa ville éponyme : une façade trompeuse qui cache une médiocrité abyssale. Factice, archetypales et pâle copie de nombreuses œuvres du genre.
Des dialogues surfaits et ampoulés qui sonnent faux. Une intrigue alambiquée qui force une veine originalité, des personnages caricaturaux et une ambiance relativement pesante qui tente désespérément de conjuguer mystère et suspens qui va très vite s'écrouler comme un château de cartes. Un récit contradictoires qui vous fera rouler des yeux.
Les réactions des personnages sont aussi cohérentes qu'une horloge cassée : elles ont raison deux fois par jour. Le personnage principal, entre un héros intrépide (bien trop mon dieu, ça en est ridicule) et soudainement lâche sans colonne vertébrale.Ces réactions contradictoires fragilisent l'ensemble de l'intrigue et empêchent constamment l'immersion.
Enfin, le dénouement est un véritable naufrage. Je salue tout de même l'énormité du twist final, qui je l'admet ne manque pas d'originalité, mais est désespérément tiré par les cheveux et si, si mal amené.
Bon point, c'est vrai que ça se lit comme du petit lait et que ça fait passer le temps, comme jouer à Candy Crush quand on va sur le pot.