J'ai une amie qui...

Voila, j'ai eu l'impression que tous les paragraphes commençaient de cette manière... En d'autres termes, de discuter avec un concierge en lisant cet essai.
Aucun fait scientifique n'est rapporté (l'écart salarial homme/femme, l'écart des viols homme/femme, la place de la femme objet dans le marketing...) juste des potins et des commérages, c'est vraiment triste, le féminisme a en effet encore un vaste chemin à faire, mais là j'avais l'impression d'être spectateur d'une discussion entre bourgeoises certes éclairées, mais qui n'auraient jamais vraiment frotté leur réflexion au monde extérieur.
Outre ce côté cancan, il y a donc cette faute intellectuelle de vouloir manipuler en utilisant le spectre des émotions, au risque de rabâcher des évidences, on bâtit une réflexion avant tout sur des faits avérés, diabolique habitude américaine que je soupçonne d'ailleurs d'avoir une origine religieuse...
Bref, en particulier quand on parle d'un sujet important comme le féminisme, ma notation ne pardonne pas ce genre d'erreur.

Enfonçons encore le clou : je pourrais vous écrire On devrait tous être racistes avec uniquement ce genre de rumeurs : j'ai un ami qui s'est fait agresser par un noir... on sait bien que les arabes... En sortant du restaurant, on a vu un nègre qui...
Vous avez compris, l'auteure a la portée intellectuelle d'un électeur moyen du front national...