Swallow it.
Charles Bukowski sous le pseudonyme d'Henry Chinaski traîne une nouvelle fois sa dégaine grasse dans une Amérique superficielle, bouffée de l'intérieur par ses démons inventés dans un souci...
le 17 juil. 2015
22 j'aime
5
Un véritable chef d'oeuvre, paru une année après sa prestation controversée chez Pivot qui aurait bien fait de rester journaliste sportif.
"J'avais cinquante ans et n'avait pas couché avec une femme depuis quatre ans", première phrase, le décor est planté on ne peut mieux, simple et concis. Bukowski relate dès lors ses amours et ses expériences sexuelles avec les femmes, lesquelles sont pour la majorité attirées par la notoriété grandissante de l'écrivain. Car qui voudrait coucher avec un homme laid physiquement, au visage fait de cicatrices et se trimbalant une bedaine de 120 kilos. l'auteur s'en donne à grand cœur et multiplie les conquêtes afin de rattraper le "temps perdu". Il n'est pas dupe, dépeignant un portrait souvent négatif de ses femmes, mais plus fort encore, il ne s'épargne aucunement : véritable anti-héros de son roman autobiographique. C'est drôle, profond, émouvant et raffiné dans la grossièreté.
C'est Bukowski.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 10 Livres et Bukowski, de l'exquis au très moyen
Créée
le 16 nov. 2017
Critique lue 1.1K fois
15 j'aime
12 commentaires
D'autres avis sur Women
Charles Bukowski sous le pseudonyme d'Henry Chinaski traîne une nouvelle fois sa dégaine grasse dans une Amérique superficielle, bouffée de l'intérieur par ses démons inventés dans un souci...
le 17 juil. 2015
22 j'aime
5
« Combien j’ai connu d’inconnues toutes de rose dévêtues » Sordide énumération ou discret hommage. Expiation ou illusion. La fiction, pour Bukowski, n’est que l’amélioration de la réalité. Cette...
Par
le 15 avr. 2014
19 j'aime
11
Un véritable chef d'oeuvre, paru une année après sa prestation controversée chez Pivot qui aurait bien fait de rester journaliste sportif. "J'avais cinquante ans et n'avait pas couché avec une femme...
Par
le 16 nov. 2017
15 j'aime
12
Du même critique
Réveil aux alentours de 5 heures. Je presse deux oranges et fais un thé, allume mes enceintes et lance une play liste d’albums. Après un rapide coup-d’oeil sur Mediapart (dont je ne cautionne la...
Par
le 26 mars 2020
54 j'aime
37
Jaws fait partie de ces films, et ils sont rares, qui m'ont marqué à vie... Entendons-nous, je l'ai vu la première fois à 7 ans, en compagnie de mes deux grandes sœurs âgées de 7 et 10 années de...
Par
le 21 août 2022
41 j'aime
27
J'ai mis le temps avant de m'exprimer sur le décès de Jean-Pierre Bacri, peut-être un peu mon côté "bougon" ou plutôt qui ne veut rentrer dans le moule. Je m'y prends un peu tard avec un vrai...
Par
le 26 janv. 2021
32 j'aime
8