chtouille et complots (ou les aléas du consensus scientifique)


La philosophie se contentait d'interpréter le monde, la science technologique le transforme


Printemps 2020 : l'épidémie a officiellement émergé dans une ville où se trouve un laboratoire de recherche sur les virus. Le sujet n'est pas abordé par les media, mais le laboratoire Pasteur et d'autres spécialistes avaient supervisé la création d'un laboratoire de haute sécurité P4 sur les maladies infectieuses dans cette même Wuhan, et ils avaient été chassés de Chine à la suite de leurs remarques répétées sur les infractions aux normes de sécurité.

L'opinion publique française est sommée de rejeter la possibilité d'une fuite venant d'un laboratoire, les media de masse poussant en avant la théorie d'une origine dans un marché de la ville. Tous ceux qui osent douter de cette hypothèse sont rangés dans la case "complotiste".

Automne 2024. Ca tousse de tous les côtés, et personne ne porte de masque. J'attrape un rhume. Songeant peut-être à l'éventualité d'être recloisonné par la grâce des français, je m'interroge sur la progression des connaissances sur l'épidémie de covid.


Certaines coincidences n'ont pas été relevées par les media en 2020, probablement par ignorance concernant les thérapies par ARN (thérapies que je découvre avec les vaccins anti-covid).

Coincidence donc : les laboratoires ont été aussi prompts à proposer des vaccins, parce qu'ils savaient très facilement synthétiser le bout d'ARN capable de coder pour la protéine spike présente à la surface du coronavirus (répandu dans le sang humain, cet ARN enclenche la fabrication de la "spike" par nos cellules, ce qui permet au système immunitaire d'apprendre à la reconnaître - et à reconnaître et éliminer le coronavirus du même coup).

Mais il était logique que les autorités chinoises poussent ce type de recherche afin d'éviter une épidémie, qui avait déjà été évitée de justesse grâce à des mesures extrêmes de quarantaine en 2003.

Les vingt ans écoulés depuis rendaient aussi vraisemblable une mutation du virus in vitro que ex vitro.


Le problème est que les chercheurs sont incapables de trancher la question de l'origine de cette mutation. Ils ne savent pas déterminer si l'ADN viral qui code la protéine spike "clivée" (la conformation physique fourchue de la protéine spike à la surface du covid-19 lui permet de mieux s'accrocher aux cellules, rendant cette souche bien plus contagieuse que les formes précédentes de covid), a été créé en laboratoire ou bien résulte de mutations dans la nature.


On ne sait pas différencier un organisme naturel d'une chimère de laboratoire.


Autre coincidence : l'épidémie a émergé dans ce marché proche d'un laboratoire mondialement connu pour ses recherches sur ce virus, et pas à plus d'un millier de km de Wuhan, dans la région où les chercheurs se fournissent en souches virales idoines auprès des chauves-souris.

Alina Chan précise de surcroît dans son article, que le laboratoire de Wuhan avait tenté de lever des fonds internationaux, pour un projet visant à conférer au covid la protéine spike "clivée" qui a rendu ce covid-2 si contagieux.

D'autant que le niveau de sécurité de ce laboratoire est insuffisant pour manipuler des pathogènes aussi infectieux (il est de niveau P2, or des transmissions involontaires de ce virus se produisent déjà dans des laboratoires de niveau P3).


Donc, une transmission-mutation imprévue aurait très bien pu se produire dans le laboratoire.

(il eut d'ailleurs été utile, afin d'étayer la crédibilité de cette hypothèse, qu'Alina Chan donne un élément de contexte capital : contaminations et fuites ont lieu régulièrement dans les laboratoires du monde entier...)


Suivant l'approche épistémologique axée sur la confusion entre les objets naturels et les artefacts d'une science qui crée ses objets de recherche dans le plein sens du terme (dans un monde technologique devenu incapable de différencier ses découvertes de ses inventions - même la langue française entretient la confusion!), la troublante corrélation entre lieu de recherche et lieu d'émergence s'expliquerait très banalement ainsi : le covid semble être apparu à Wuhan, parce que s'y trouvaient les institutions les plus capables de l'identifier - celles dont il est la spécialité!

Les tests scientifiques en général ne détectent que ce qu'ils sont conçus pour reconnaître.

On peut même imaginer que la Chine a dissimulé une circulation humaine du virus antérieure à sa date de sortie officielle. Pourquoi n'ai-je jamais entendu formuler cette possibilité ?

Donc, officiellement, cette variante du covid est indiscutablement née à Wuhan. Même si cette thèse génère des théories disqualifiées derechef. Même lorsque certaines analyses concluent que le site du marché de Wuhan était porteur de deux souches distinctes de ce nouveau covid - donc pas apparues en même temps - , ce qui ouvre la possibilité que l'infection ait été transmise au "bétail" du marché par des humains...


Si l'on ajoute des considérations sociales, politiques et économiques, la naiveté affichée par la communauté scientifique internationale commence à intriguer. La transparence de l'information scientifique sur les sujets "sensibles" laisse déjà à désirer dans les "démocraties", rares étant les "lanceurs d'alerte" ou simplement les sous-fifres osant défier les ordres ; or, en Asie et en Chine en particulier, la valeur suprême de soumission à l'autorité, à l'ordre et à la hiérarchie sociale, allant de pair avec une corruption généralisée, constitue une entrave majeure au fonctionnement efficace de toutes les sphères de la société (bien que, toutes nos marchandises provenant désormais de l'empire du "Milieu", la réputation de camelote des produits chinois se soit émoussée).


Si l'on considère l'hypothèse de la "fuite" d'un laboratoire, la Chine n'aurait aucun intérêt à faire un mea culpa. Et les autres pays répugneraient à démasquer une vérité si génante pour une Chine dont ils sont tellement dépendants. Découvrir que les autorités de tous les pays auraient couvert les origines institutionnelles d'une hécatombe de masse, serait très fâcheux pour la stabilité du système.

Etant donnée la complaisance des institutions médicales envers les thèses a priori les plus "pacifiques", comment espérer l'émergence d'une vérité impartiale sur cette épidémie? L'empressement de nos technocrates à dénigrer toute alternative à la thèse du spillover (passage spontané d'une maladie d'une espèce à une autre), a cependant enflammé les soupçons... Retour de bâton qui chagrine les rétifs à toute opinion dissidente, argumentée ou délirante - qu'ils s'empressèrent de mettre toutes dans le même sac. Les conspis au carré diront que les théories alternatives délirantes ont été créées pour discréditer les plus vraisemblables mises en doute de la version officielle - des contre-feux! On leur laisse l'art de l'interprétation libre...



Rapport temporaire de l'agent F*ks Mulder :


Après examen du chti gris de Roswell / du covid nouveau, nos scientifiques n'ont pu établir s'il s'agissait de chair ou de caoutchouc / d'une mutation naturelle ou d'un artefact humain. Mais ils peuvent nous assurer que sa chute près d'une base militaire / son émergence à côté d'un laboratoire spécialisé dans la fabrication de nouvelles variantes du covid - était due au hasard.


Alors, ce cOVNI, drone espion russe ou avant-garde extra-terrestre ? Technologie humaine ou chauve-souris de l'espace ?

Pour Wells, pas de doute, c'est les humains qui ont refilé la crève aux martiens...(et d'abord les européens qui l'ont transmise aux accueillants "hôtes" "indigènes")


GARANTI 100% RELU PAR AUCUN PAIR


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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/11/07/virologie-des-accidents-de-laboratoires-nombreux-des-experiences-de-plus-en-plus-dangereuses_6148863_1650684.html

"1977 Une épidémie mondiale de grippe fait 700 000 morts. Le virus responsable, identique à une souche qui ne circulait plus depuis quinze ans, provenait à l’évidence d’un laboratoire."

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/11/07/virologie-des-accidents-de-laboratoires-nombreux-des-experiences-de-plus-en-plus-dangereuses_6148863_1650684.html

2004 Le virus du SRAS s’échappe à deux reprises d’un laboratoire de haute sécurité en Chine (l’Institut chinois de virologie de Pékin), infectant deux scientifiques et six autres personnes, dont une perdra la vie. Sa faible contagiosité évite que ces fuites ne se transforment en pandémie."

"2014 L’Institut Pasteur égare 2 349 tubes contenant du SRAS. L’institut affirme que les échantillons en question ont probablement été détruits, et les experts indépendants saisis jugent qu’ils avaient « un potentiel infectieux nul ».

2013 à 2015 Une série de plusieurs centaines d’incidents dans des laboratoires de haute sécurité gouvernementaux américains est révélée par la presse (expéditions d’échantillons non inactivés, grippe mortelle étiquetée grippe saisonnière, animaux infectés qui s’échappent, etc.). Il n’y a aucune victime, mais les pathogènes impliqués incluent des grippes mortelles, le virus Ebola et le bacille du charbon.

2014 à 2017 Les Instituts américains de la santé (NIH) instaurent un moratoire sur le financement de la recherche impliquant des expériences de gain de fonction, le temps de définir une nouvelle réglementation. Celle-ci, critiquée pour son ambiguïté, devrait être révisée avant la fin de 2022.

2015 Ayant obtenu une dérogation au moratoire des NIH, Ralph Baric (université de Caroline du Nord) crée avec son équipe une chimère entre le SARS-CoV-1 et un coronavirus de chauve-souris fourni par l’Institut de virologie de Wuhan. Il parvient à infecter des cellules respiratoires humaines avec ce virus, suscitant des protestations."

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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/11/07/le-covid-19-ravive-le-debat-autour-de-la-manipulation-des-virus_6148855_1650684.html

"Les expériences visant à rendre plus dangereux des pathogènes au prétexte d’anticiper leur émergence se multiplient, alors que les experts sont divisés sur les bénéfices et les risques liés à ces manipulations. La discussion est d’autant plus vive que de telles expérimentations avaient cours à Wuhan, épicentre de la pandémie de Covid-19, dont on ignore toujours l’origine.'

Par Yves Sciama

Publié le 07 novembre 2022

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https://www.nytimes.com/interactive/2024/06/03/opinion/covid-lab-leak.html

Opinion Guest Essay

Why the Pandemic Probably Started in a Lab, in 5 Key Points

By Alina Chan

Dr. Chan is a molecular biologist at the Broad Institute of M.I.T. and Harvard, and a co-author of “Viral: The Search for the Origin of Covid-19.”

June 3, 2024

The pandemic could have been caused by any of hundreds of virus species, at any of tens of thousands of wildlife markets, in any of thousands of cities, and in any year. But it was a SARS-like coronavirus with a unique furin cleavage site that emerged in Wuhan, less than two years after scientists, sometimes working under inadequate biosafety conditions, proposed collecting and creating viruses of that same design.

(...)

Here’s what we now know:

1 The SARS-like virus that caused the pandemic emerged in Wuhan, the city where the world’s foremost research lab for SARS-like viruses is located.

At the Wuhan Institute of Virology, a team of scientists had been hunting for SARS-like viruses for over a decade, led by Shi Zhengli.

Their research showed that the viruses most similar to SARS‑CoV‑2, the virus that caused the pandemic, circulate in bats that live roughly 1,000 miles away from Wuhan. Scientists from Dr. Shi’s team traveled repeatedly to Yunnan province to collect these viruses and had expanded their search to Southeast Asia. Bats in other parts of China have not been found to carry viruses that are as closely related to SARS-CoV-2.

The closest known relatives to SARS-CoV-2 were found in southwestern China and Laos.

There are hundreds of large cities in China and Southeast Asia.

The pandemic started roughly 1,000 miles away, in Wuhan, home to the world’s foremost SARS-like virus research lab.

Even at hot spots where these viruses exist naturally near the cave bats of southwestern China and Southeast Asia, the scientists argued, as recently as 2019, that bat coronavirus spillover into humans is rare.

When the Covid-19 outbreak was detected, Dr. Shi initially wondered if the novel coronavirus had come from her laboratory, saying she had never expected such an outbreak to occur in Wuhan.

The SARS‑CoV‑2 virus is exceptionally contagious and can jump from species to species like wildfire. Yet it left no known trace of infection at its source or anywhere along what would have been a thousand-mile journey before emerging in Wuhan.

2 The year before the outbreak, the Wuhan institute, working with U.S. partners, had proposed creating viruses with SARS‑CoV‑2’s defining feature.

(...)

Coronaviruses bear their name because their surface is studded with protein spikes, like a spiky crown, which they use to enter animal cells. The Defuse project proposed to search for and create SARS-like viruses carrying spikes with a unique feature: a furin cleavage site — the same feature that enhances SARS‑CoV‑2’s infectiousness in humans, making it capable of causing a pandemic. Defuse was never funded by the United States. However, in his testimony on Monday, Dr. Fauci explained that the Wuhan institute would not need to rely on U.S. funding to pursue research independently.

In the end, American partners very likely knew of only a fraction of the research done in Wuhan. According to U.S. intelligence sources, some of the institute’s virus research was classified or conducted with or on behalf of the Chinese military.

(...)

3 The Wuhan lab had been regularly working with SARS-like viruses under Biosafety Level 2 conditions, which could not prevent a highly infectious virus like SARS-CoV-2 from escaping.

4 The hypothesis that Covid-19 came from an animal at the Huanan Seafood Market in Wuhan is not supported by strong evidence.

The viruses that infected people linked to the market were most likely not the earliest form of the virus that started the pandemic.

An analysis of SARS-CoV-2’s evolutionary tree shows how the virus evolved as it started to spread through humans.

The viruses that infected people linked to the market fall partway down this tree, suggesting that they were most likely not the earliest form of the virus that seeded the pandemic.

Not a single infected animal has ever been confirmed at the market or in its supply chain. Without good evidence that the pandemic started at the Huanan Seafood Market, the fact that the virus emerged in Wuhan points squarely at its unique SARS-like virus laboratory.

5 Key evidence that would be expected if the virus had emerged from the wildlife trade is still missing.

In previous outbreaks of coronaviruses, scientists were able to demonstrate natural origin by collecting multiple pieces of evidence linking infected humans to infected animals.

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https://www.vox.com/22961822/covid-19-origin-coronavirus-wuhan-china-market-lab-leak

The latest research points to a spillover from animals at the Huanan Seafood Wholesale Market in Wuhan. The world could take steps to prevent this from happening again.

by Umair Irfan

(...)

Scientists have zeroed in on the stall where Covid-19 likely emerged

Researchers detected more SARS-CoV-2 in the environment around specific live animal sellers at the Huanan Wholesale Seafood Market in Wuhan, China. Worobey et al./Zenodo.org

Researchers also studied the viruses themselves. From looking at the genomes of the viruses among the collected samples, they found that there were two distinct lineages of SARS-CoV-2, dubbed A and B, that were infecting people at the outset.

They are also working more than two years out from the initial outbreak, limiting what they could examine. And while they traced the virus to a specific area with live animals, the Chinese CDC observed that “no SARS-CoV-2 was detected in the animal samples from the market.” The SARS-CoV-2 virus likely stems from a virus found in bats, and the most similar known bat virus was found last year in Laos.

(...)

Circumstantially, pathogens have escaped from Chinese laboratories before. And the Chinese government’s actions have added to the suspicions. They may have covered up the extent of the original outbreak, and international investigators have complained that the Chinese government still has not been fully transparent with what happened during the early days of the outbreak.

In addition, the fact that two distinct lineages emerged in the early outbreak would require that someone from the lab would have had to introduce two different versions of the virus to the lab on two separate occasions.

“The simplest explanation is that infected animals infected people,” Garry said. “You have to go through quite a bit of mental gymnastics to go ‘it came from the lab to the market,’ and you have to believe that happened twice.”

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Pourquoi n'envisagent-ils pas la possibilité que les humains aient infecté les animaux du marché ??? Croient-ils que la transmission entre espèces ne fonctionne que dans un sens, dont la seule espèce humaine serait toujours la récipiendaire ??? Le virus a pu circuler et muter au sein de la population humaine pendant très longtemps avant d'être détecté à Wuhan. Pourquoi cette possibilité n'est-elle même pas envisagée?

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https://www.scientificamerican.com/article/what-new-evidence-from-the-wuhan-market-tells-us-about-covids-origins1/

Recently released data from samples of the COVID-causing virus SARS-CoV-2 at the market where many early cases of the disease occurred suggest animals were present but stop short of proving that they were infected and transmitted the virus to humans

By Tanya Lewis

What the swab results don't do is confirm that the raccoon dogs or other animals were actually infected with the virus or that they were the animals that first spread it to people. The leading alternative scenario is that the virus leaked from one of several virology labs in Wuhan that conduct research on coronaviruses. And although there is no direct evidence for this or other theories, the new data cannot rule them out.

With SARS-CoV-2, the Chinese government's reticence to release all the data it has collected has hampered the origins search—for example, the CCDC team first released a preprint of the market data in 2022, two years after collecting them, and they didn't label the animal species present.

Many of the virus-positive samples were clustered in the market's southwestern corner, in the same place where stalls selling live animals were previously reported. Half a dozen virus-positive samples were also positive for raccoon dog DNA or RNA, often at higher amounts than human genetic material.

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Cette conclusion contredit le titre de l'article. Mais le plus curieux est que la possibilité que les humains aient été la source de la contagion dans le marché ne soit pas soulevée.

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https://www.bbc.com/news/world-us-canada-64806903?os=.

FBI chief Christopher Wray says China lab leak most likely

1 March 2023

FBI Director Christopher Wray has said that the bureau believes Covid-19 most likely originated in a Chinese government-controlled lab.

A few days ago, the US Department of Energy said it had found the virus was most likely the result of a lab leak in Wuhan but could only reach that conclusion with "low confidence".

In response to that, many scientists who have studied the virus said this week that there is no new scientific evidence pointing to a lab leak.

A natural origin is still the more likely theory, said Professor David Robertson, head of viral genomics and bioinformatics at University of Glasgow.

"There's been an accumulation of evidence (what we know about the viruses biology, the close variants circulating in bats and locations of early human cases) that firmly points to a natural origin centred on the Huanan market in Wuhan city," he said.


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(encore un article obéissant à cette règle (quelle que soit leur position) : la conclusion contredit le titre - à l'exception de celui d'Alina Chan.

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https://theconversation.com/the-covid-lab-leak-theory-is-dead-heres-how-we-know-the-virus-came-from-a-wuhan-market-188163

The COVID lab leak theory is dead. Here’s how we know the virus came from a Wuhan market

Publié: 14 août 2022, 22:04 CEST

Edward C Holmes

(...) An analysis of the geographic locations of the earliest known COVID cases – dating to December 2019 – revealed a strong clustering around the Huanan market. (...)

The Huanan market was the pandemic epicentre. From its origin there, the SARS-CoV-2 virus rapidly spread to other locations in Wuhan in early 2020 and then to the rest of the world.

What’s missing, of course, is that we don’t yet know exactly which animals were involved in the transfer of SARS-CoV-2 to humans. Live wildlife were removed from the Huanan market before the investigative team entered, increasing public safety but hampering origin hunting.

The opportunity to find the direct animal host has probably passed. As the virus likely rapidly spread through its animal reservoir, it’s overly optimistic to think it would still be circulating in these animals today.

The absence of a definitive animal source has been taken as tacit support for counter claims that SARS-CoV-2 in fact “leaked” from a scientific laboratory – the Wuhan Institute of Virology.

The lab leak theory rests on an unfortunate coincidence: that SARS-CoV-2 emerged in a city with a laboratory that works on bat coronaviruses.

(...)

Sadly, the focus on the Wuhan Institute of Virology has distracted us from a far more important connection: that, like SARS-CoV-1 (which emerged in late 2002) before it, there’s a direct link between a coronavirus outbreak and a live animal market.

Consider the odds that a virus that leaked from a lab was first detected at the very place where you would expect it to emerge if it in fact had a natural animal origin – vanishingly low. And these odds drop further as we need to link both the A and B lineages to the market.

Was the market just the location of a super-spreading event? Nothing says so. It wasn’t a crowded location in the bustling and globally connected metropolis of Wuhan. It’s not even close to being the busiest market or shopping mall in the city.

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Encore un article dont le contenu entre en contradiction avec l'intention annoncée par son titre.

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https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/coronavirus-attention-aux-fausses-informations-covid-19-circulant-reseaux-sociaux

La description des premiers cas de SARS-CoV-2 aux abords du marché de Wuhan plaide en faveur d’un franchissement naturel de la barrière d’espèces à partir d’un hôte intermédiaire commercialisé à cet endroit. Cette hypothèse dite « zoonotique » est la plus probable selon les scientifiques, mais les recherches doivent se poursuivre avant de pouvoir l’établir formellement.

Le franchissement de barrière d’une espèce à une autre, directement à partir du réservoir animal sauvage, ou à partir d’un hôte intermédiaire, a déjà été mis en évidence pour de nombreux virus. Il peut être suivi de transmissions interhumaines (VIH, Ebola, SARS…) mais pas toujours (grippe aviaire). Les mécanismes adaptatifs sous-jacents sont variés.

Une seconde hypothèse, formulée dans le rapport SAGO, ne peut être écartée sans être pour autant scientifiquement prouvée : la possibilité d’une introduction du SARS-CoV-2 dans la population humaine à la suite d’une fuite de laboratoire, que cette fuite ait affecté un coronavirus conservé à l’état naturel ou un coronavirus modifié volontairement ou non au laboratoire. Le rapport SAGO indique à ce sujet que « des renseignements supplémentaires [sur la mise en œuvre institutionnelle des pratiques de biosûreté et de biosécurité des laboratoires] devront être obtenus et examinés pour formuler des recommandations concluantes. »

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L'article suivant reprend exactement ce texte, mais y ajoute des développements et une conclusion qui contredisent son intention initiale... ENCORE UNE FOIS UN ARTICLE FOURNIT DES ARGUMENTS EN CONTRADICTION AVEC SA THESE (LE SPILLOVER).

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https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/origine-du-sars-cov-2-recherches-se-poursuivent

Origine du SARS-CoV-2 : les recherches se poursuivent

22.03.2023

L’annonce par l’OMS de la circulation d’un nouveau coronavirus, baptisé un peu plus tard SARS-CoV-2, date officiellement du 9 janvier 2020. Ce virus à l’origine de la pandémie de Covid-19 aurait causé environ 15 millions de décès à travers le monde (source OMS concernant la surmortalité due au Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021).

D’où vient le SARS-CoV-2 ? Comment ce virus s’est-il introduit dans la population humaine ? Les réponses à ces questions restent encore en suspens. En juin 2022, un groupe d’experts missionné par l’Organisation mondiale de la santé - OMS (groupe appelé SAGO - Scientific Advisory Group for the origins of novel pathogens) a publié un rapport sur l’origine du coronavirus, sans pouvoir établir de conclusion définitive.

(...)

une nouvelle étude, conduite par des chercheurs de l’Institut Pasteur sur des virus proches de SARS-CoV-2, circulant chez les chauves-souris au Laos, conclut qu’il est peu probable que ces virus aient pu, comme le SARS-CoV-2, acquérir la capacité à infecter les poumons humains par accumulation de mutations au cours d’une circulation préalable silencieuse dans des populations humaines ou d’hôtes intermédiaires.

(...) L’objectif de cette étude était d'évaluer la possibilité de retracer la dynamique d’évolution de l’épidémie de Covid-19. Pour cela, les chercheurs ont émis l’hypothèse qu’une infection de la population humaine par l'un de ces trois virus de chauve-souris se soit produite avant la détection des premiers cas cliniques de Covid-19 à la fin de l’année 2019, précédant l’adaptation à l’être humain de souches plus transmissibles et pathogènes. Ils ont ensuite évalué les conséquences cliniques, épidémiologiques et évolutives d’un éventuel saut d’espèce de l’un d’entre eux (le virus BANAL-236) chez l’être humain, à l’aide de modèles animaux. (...)

Les recherches pratiquées dans le cadre de cette étude ont montré que ces virus ont une faible pathogénicité et transmissibilité chez l’être humain, associées à un tropisme respiratoire réduit. Par ailleurs, elles ont permis de conclure qu’il est très peu probable qu’un site de clivage par la furine ait été acquis dans la protéine de spicule du virus BANAL 236, pendant une circulation silencieuse préalable chez l’homme ou, probablement, chez d’autres espèces permissives.

Dans l'hypothèse où SARS-CoV-2 serait issu d’une évolution de BANAL 236 et aurait été amené à acquérir ce site de clivage par la furine, alors l’étude menée par l’équipe de Marc Eloit estime que cette acquisition se serait plus probablement faite par recombinaison** et de manière préalable à un saut d’espèce efficace, car les virus résultants ont pu ensuite être sélectionnés compte tenu de leur avantage de transmissibilité par voie respiratoire.

** La recombinaison est un échange de matériel génétique, généralement entre virus ou avec des séquences cellulaires.

* La furine est une protéase ubiquitaire permettant de cliver la protéine de spicule du virus. Le clivage de cette protéine située à la surface du coronavirus SARS-CoV-2 permet l’infection des cellules respiratoires.

« Ces travaux en laboratoire et chez l’animal, complétés par l’étude de la sérologie de personnes en contact étroit avec des chauves-souris, montrent qu’il est peu probable que l’acquisition du site de clivage par la furine par le virus BANAL 236 se soit faite lors d’une circulation préalable active et silencieuse chez l’humain ou d’autres espèces permissives, c’est-à-dire chez lesquelles le virus peut se répliquer », conclut Marc Eloit.

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https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/origine-du-sars-cov-2-recherches-se-poursuivent

"Enfin, l’hypothèse d’une fabrication du virus en laboratoire à des fins d’introduction dans la population est rejetée par la quasi-totalité de la communauté scientifique : elle a notamment été alimentée par des fake news ou encore certains articles, controversés et dénués de fondement scientifique. "

Bien sûr, elle n'est pas scientifique. Et c'est même pour cela qu'il ne revient pas à un article médical de l'invalider.

Cette manière de la mentionner pour l'évincer aussitôt indique seulement le souci de la communauté scientifique internationale, comme des journalistes qui relaient ses communications, d'occulter les aspects sociétaux de la recherche. Or, lorsqu'il s'agit d'épidémie, et plus encore d'une épidémie apparue dans ces circonstances particulières, une telle attitude trahit l'absence d'impartialité de la recherche, précisément parce qu'elle choisit d'éluder la question.

Il s'agit pour elle de se dédouaner a priori, par esprit de corps. La corporation veut éviter que le discrédit d'une de ses parties ne se propage à l'ensemble.

Elle franchit ainsi l'imperceptible frontière entre information et propagande.

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