La môme aux bloudjinnzes.
Zazie, fillette d’une dizaine d’années un peu garçon manqué, est confiée à son oncle Gabriel pendant quelques jours. À Paris, une seule chose l’intéresse : le métro. Malheureusement, il est en grève. Elle part alors à la découverte de la capitale seule, parce que Zazie, elle n’a pas froid aux yeux ! Et pas facile pour son oncle et ses amis de suivre la cadence de cette gamine impertinente qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Mêlant argot, termes soutenus et parlé populaire, Raymond Queneau laisse libre cours à sa fantaisie langagière. Dans un exercice de style dont il a le secret, il explore le langage et malmène l’orthographe à l’image du mot « doukipudonktan » qui ouvre le roman.
Au rythme d’une pièce de théâtre, Queneau nous entraine dans une visite de Paris haute en couleur, passant de décor en décor, de dialogue en dialogue, ponctués de personnages rocambolesques.
Raymond Queneau jongle entre absurdité et réalité. Il s'amuse avec le lecteur, et il faut avouer qu’on s’amuse bien avec lui aussi !