Alors ce n'est pas parfait Zazidanl'métro, mais c'est fort agréable, cela te donne un peu la nostalgie d'une époque que tu n'as pas connue, sentiment assez niais il faut bien l'avouer (désolée si des dinosaures des années 50 tombent sur cette critique).
A mille lieues de l'autre Ouin-ouin qui chante Zènsoyonzèn, Zazie est un personnage truculent, insupportable et amatrice de bloudjinnz, je regrette même qu'on la perde un peu de vue dans le dernier tiers du livre.
Queneau s'amuse beaucoup avec la langue française, et c'est bien, cela la rend vivante, cela fait d'elle autre chose qu'un objet d'étude d'académiciens poussiéreux (désolé bis* les dinosaures).
Il subsiste malgré tout quelques longueurs, quelques langueurs dans ce Paris arrêté à l'image de son métro en grève qui bientôt redémarrera et laissera ces années 50 derrière lui, prêt à entrer de plein pied dans une époque changée, celle de Zazie.
A tester.