Le poing sur le coeur...

Comment dire précisément ce que j'ai sur le coeur sans faire chier la populace. Je pensais beaucoup a mon père. Il est toujours là. Sans vraiment me juger. Il m'aide a un niveau tel que j'en suis redevable. Énormément. On a un peu le même coeur mais dans deux mondes différents. Le problème, c'est que je ne pourrai jamais lui rendre tout ce qu'il a fait pour moi depuis tout petit cul que je fus. Jamais. Parce que ce n'est pas une aide qui se remet physiquement. Ça va plus loin que ça. Et ça me faisait un peu mal de faire un constat aussi troublant. Je ne fais pas que l'aimer. J'ai besoin de lui... Mais la chanson elle?

Si vous regardez dans mes yeux alors que je suis dans l'état d'esprit précité, il y a comme un mélange doux-amer qui s'y retrouve. Grave, touché, un peu triste, un peu de rage et un agacement perpétuel pour ce qui est de côtoyer l'humain. L'espion dans la pièce, c'est moi. Je ne suis pas là, j'analyse. Et je découvre cette chanson. Je donne la chance a l'artiste pour un premier morceau. Voilà, l'énergie du titre est ce qui se passe dans ma tête lorsque je suis taciturne et que s'entremêlent de l'amour et de la mélancolie saupoudré de rage sur un fond d'agressivité refoulée. Ils ne réinventent pas la roue. Mais la roue qu'ils t'offrent... Elle roule en saint tabarnac.

Un peu déchiré , un peu fatigué ( l'hiver, l'inflation, la guerre, les autobus qui foncent dans les garderies, les séismes... C'est assez?) et surtout incapable de m'expliquer ce que je peux bien foutre sur cette saloperie de planète. Je veux bien. Mais j'y arrive pas. Et ce n'est pas nouveau. Petit, j'avais soit deux pas d'avance, soit 5 pas de retard. Me synchroniser a la vie comme les gens là vive? Toujours déphasé. Ailleurs.

L'effet Gothminister a frappé dans le creux de mon coeur. Elle a lu ce qui se passait dans ma tête et s'y est infiltrée. C'est donc avec le point sur le coeur que je te dis, je t'aime fort le père. C'est toi le meilleur...