Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
La haine de Costello pour Thatcher ainsi que pour la famille royale mériterait de rester légendaire, et il a parsemé ses albums de pamphlets virulents contre la Dame de Fer et contre la Reine. « Pills and Soap », parue à l’origine sous le pseudonyme de « The Imposter » fut l’un des plus gros succès commerciaux de Costello, tout en étant l’une de ses chansons les plus paradoxales, ce que l’on peut qualifier de véritable triomphe de son savoir-faire : une mélodie pop accrocheuse, fondamentalement pervertie par le phrasé menaçant et malsain de Costello et l’orgue dérangée de Steve Nieve, une déclaration politique intense dissimulée derrière les images fracassées d’un véritable cauchemar. Soit la parfaite mise en musique d’une société disfonctionnelle.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 14 avr. 2015
Critique lue 9 fois
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25