Faut qu’je vous raconte une histoire au sujet de cette chanson magnifique, celle d’un ado qui a longtemps interprété de façon terriblement erronée cette chanson : oui, je le reconnais, j’ai cru que que Freddie Mercury racontait là avoir « tué » un homme après lui avoir transmis le sida, j’ai dû croire aussi, inconscient de la date de création de la chanson, que quand il parle de douleurs (« body’s aching all the time »), il parle de la maladie… Je ne sais comment cette idée m’est venue aux oreilles mais j’y ai cru, et ça rendait la chanson encore plus pathétique. Ca devait être peu après sa mort, je suppose.
Aujourd’hui encore, cette chanson me touche, quelle émotion dans cette voix, dans ce texte… Parler à sa mère, lui avouer l’inavouable, et affirmer « I sometimes wish I’d never born at all » A sa mère, terrible…
Une chanson magnifique, sur laquelle je voulais écrire quelques mots depuis pas mal de temps, une chanson décryptée l’autre jour par Rebecca Manzoni sur France Inter, qui a été enregistrée en six semaines et pour laquelle on a mélangé plus de 180 voix, pour obtenir un résultat formidable, qui sort des sentiers battus. Un morceau d’une richesse incroyable, avec toutes ses variations, les voix a cappella, la partie opéra, la tonitruante partie rock…
Bref, si la chanson a bénéficié d’un gros plan marketing, c’est tout de même une incontestable réussite.