Ce morceau m'a pendant longtemps hanté. Il n'est pas forcément le meilleur de Origin of Symmetry mais est celui qui me correspond le plus. C'est très simple, tout dans ce morceau semble parfait :
- Un riff simple, puissant et entrainant.
- Une batterie qui sait se fait bruillante au bon moment.
- Un chant qui peu déchainer une ennergie à en faire bouger tous ceux aux environs, tout comme une douceur d'une puissance extrême. Tout cela sans une fausse note.
- Une basse qui donne des orgasmes auditifs, semblables à ceux du démarage d'une ps1, à chaque refrain.
- Une guitare qui s'imbrique dans la dynamique de l'ensemble en leadant tout en sachant accompagner au même moment.
Mais, ne lister seulement que ces points postifs serait rabaisser le génie derrière cette œuvre. En effet, le morceau change plusieures fois de ton : un début très électrique avec son refrain qui donnerait envie à n'importe qui de chanter faux. Puis une partie plus tranquille, guidée par la voix de Matthew Bellamy, parfaitement accompagné à la guitare. Ensuite revient l'énergie forte du début avec un solo aussi mémorable qu'improvisé. Et le morceaux prend fin sur une outro d'à peu près deux minutes de chant venant tout droit d'un autre monde auquel on semble nous avoir laissé exceptionnellement la chance de gouter. Puis on atteint la fin, remet la musique, et on se rendre compte de toutes les émotions recontrées lors de ce voyage unique.
Pour moi, Citizen Erased c'est tout ça. Un moment de suspension tout comme d'élévation de la musique vers un plan qui dépasse l'humain
L'auteur de cette critique précise qu'il était totalement sobre lors de l'écriture