Ne me demandez pas pourquoi, ne me demandez pas comment mais cette foutue chanson me ramène inévitablement à la mort de ma mère. Sûrement parce que j'ai écouté cette chanson quelques instants après son dernier souffle. Ce serait logique...Triste mais logique. Le fait qu'elle dure quelques 12 minutes y est aussi pour quelque chose. Je passe par toute les gammes (!) d'émotion en l'espace d'un grand titre plus instrumental que chanté. Je vois son image et suis attristé. Ensuite l'espoir renaît à travers des élans plus mélodique...


Puis, la colère monte envers le créateur qui me l'a enlevé trop tôt. Un paquet de personne totalement merdique aurait pu prendre sa place et il n'y aurait pas eu un seul individu pour les pleurer. Ah !? Là la chanson me transforme en guerrier à la conquête de justice. Le ciel est sombre mais moi, je n'y vois que des flammes. Je me dirige vers le ciel pour aller y chercher des réponses. Et d'un coup, je me résigne, me met à genou et laisse mes larmes couler le long des rivières qui jonchent le paysage quelque part en Norvège...


Rares sont les chansons qui ont su provoquer un tel ramassis d'images entremelant autant d'émotions différentes en une seule prise. Elle est mélancolique la saloperie de pièce aux allures d'interlude Viking. Les riffs prenant se chevauchent et se succèdent. Ils touchent la cible de par leur mélodies ennivrantes et autre part surviennent des passages très agressifs. Malgré sa longueur, on veut commencer la route et la finir. Où va-t-on m'emmener encore, dans quel espace musical ? C'est pour cette raison qu'elle a du panache. Pour sa capacité, à travers une drôle d'épopée, à créer des scénarios de toutes sortes...


Des combats ? Oui! De la guerre ? Certainement ! De l'amour? Indiscutablement ! De se battre, furieux, rempli d'une énergie solide ? Assurément ! D'aller retrouver quelqu'un a l'autre bout du monde ? Sûrement ! Et de revoir en images un être aimé qui n'est plus de ce monde ? Tellement !!! Oh, pas longtemps, pas même la totalité du titre. Un seul petit moment où j'ai l'impression qu'on se voit, où mon imagination et ma mémoire s'entremêlent pour donner naissance à une vision momentanée de la première femme de ma vie.


Je la réécoute, à l'occasion, pour ne jamais oublier ces images, son visage, elle...


Je t'oublierai jamais, on se revoit au ciel( supposant que...)...


Marie-Aile

Jean-francoisBohémie
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Créée

le 28 août 2017

Critique lue 59 fois

Johnny B

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