... Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond
Une chanson de Brassens amusante et bien balancée et, ma foi (que je n'ai toujours pas), plutôt anticléricale.
Que les chastes oreilles (s'il faut entendre) et les yeux bien-pensants (s'il faut lire) veuillent bien se détourner de ces quelques commentaires …
Une chanson dont je ne sais pas si elle repose sur un souvenir précis ou si elle relève du fantasme.
En bref, Brassens nous conte les mésaventures auxquelles il faut s'attendre quand on veut enterrer son grand-père dignement et "qu'on est un peu léger d'argent".
Et tout au long de la chanson, on sent l'exaspération qui monte, qui monte. On le sent à l'ampleur grandissante du "coup de pied". Le premier lancé "quelque part" au marchand de cercueils est simple et sans manières. Le second au conducteur du corbillard est tel que Brassens n'ose pas préciser "l'endroit" de peur de gêner. Le troisième au vicaire, par contre, est parfaitement ciblé, sonne comme un jackpot et sert carrément de bénédiction. Le vicaire a, lui, bien droit à la totale parce qu'il est plus indigne que les commerçants du fait qu'il monnaye sa prestation …
"Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices
Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse
Les morts de basse condition
C'est pas de ma bénédiction"
https://www.youtube.com/watch?v=Rana365kkBM