I Robot est souvent regardé comme le meilleur album du Alan Parsons Project, pour son éclectisme et son étonnante polyvalence musicale. Un exemple? L'instrumental éponyme d'ouverture, qui est une expérience tout à fait concluante. Commençant d'abord par un climat pesant, remplis de synthétiseurs et de chœurs d'allure nordique angoissants, le morceau se développe ensuite en une véritable épopée électronique, avec son rythme répétitif mais accrocheur sur lequel s'intercalent progressivement batterie, basse, synthés et guitare. En principe, j'ai énormément de mal à apprécier la musique électronique (donc forcément pas Kraftwerk), mais là, j'ai tout à fait aimé ce mélange rock et techno totalement convaincant, que le Project retentera par la suite avec des instrumentaux du même calibre comme Hyper-Gamma Spaces, voire Mammagamma.
10/10