On appelle ça du Power métal. Et c'est vrai. Ca expose l'auditeur à un certain spectacle musical uniquement capté par l’ouïe. Mais automatiquement le guerrier de quelque chose. Mais entre autre chose , le combat, l'avancée vers l'ennemi. Tu peux facilement imaginer un fucking tueur en capuche qui brandit sa croix avant de défoncer l'adversaire. Aussitôt, le complexe apparaît...


Parce que j'ai analyser la situation pour l'homme. Je parle du genre masculin. Petit déjà, le garçon se sent complexé face à son père. Tabarnac, il est bin gros lui ! Son modèle d'identification est impressionnant. Le petit cul de 2 ou 3 ans ne le sait pas, lui, qu'il va grandir et que génétiquement il va peut être devenir plus grand que lui.... Alors pour patienter le garçon va chercher a s'inspirer des héros qu'il va connaitre sur le chemin du cinéma. Peter Parker pour les tronches. Pour les plus ténébreux, il y a Batman. Pour les colérique, Hulk. Vous voyez le genre... Et je crois que ça lui reste collé à l'identité une bonne part de sa vie. Jusqu'à ce qu'il comprenne ses propres pouvoirs, certes plus modeste mais important tout de même. C'est d'ailleurs sa porte de sortie.


Je crois qu'on a tous une certaine parcelle de génie en soi. Mécanique? Physique? Intellectuelle? Mathématique? Musicale? Empathique? Une part de surefficient dans un domaine.Avec sa femme aussi. N'importe quel trou du cul rêve indubitablement de défendre sa douce face au danger. Ou encore, de protéger ses enfants en cas d'urgence. A n'importe quel prix. Quitte à crever en essayant. Meme le plus chétif vermisseau ( surtout lui, en fait). Dans le genre super héros moi, je serais surement un Hancock. Une merde. Mais une bonne merde. Celui qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Mais c'est le coeur. T'es une grosse merde mais ton coeur est beau.


Powerwolf avec cette chanson arrive à donner une poussée auditive a la part perdue d'adrénaline dans le corps masculin. On ne chasse plus, on ne se bat plus, on végète, on grossit. Mais ca demeure en nous. Carl Gustav Yung nommait cela, l'inconscient collectif. Un morceau de quelque chose qui reste endormi en nous mais qui refait surface quand on appuie sur le bon bouton. C'est ma princesse va t en chercher une autre. Powerwolf inspire. ca puise la dedans. Ca va chercher la souche guerrière mais en musique. Je vais te défoncer la gueule mais ce sera beau. Théâtral. Le héros... Encore...


Mais à la base, quand tu n'est pas né avec un père imbécile et un raté de première, ton père est d'abord et avant tout ton premier héros. Les bras puissant, la grandeur, le sentiment de sécurité et une certaine crainte impose un respect . Mais le petit garcon va essayer de le reproduire chez son propre enfant un jour. Il se questionnera sur sa valeur en tant qu'homme. Il suivra ses super héros d'un oeil un peu plus désillusionné cette fois. Pas comme quand on arrête de croire au Pere Noel. Mais au lieu de croire autant qu'auparavant à un homme qui peut tirer des rayons laser par les yeux, on va se diriger un peu plus vers les Rocky, les héros quotidien tangible.


Malgré tout, ton premier, et celui que tu aimeras plus que tous les autres. C'est ton père...


Bonne fête papa. Je t'aime...

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le 21 juin 2020

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Johnny B

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