Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Manset est l’homme qui s’est effacé en devenant un éternel voyageur : il a choisi l’Asie, ou l’Asie l’a choisi, et il s’est englouti à jamais dans l’amour de ces gens, dans la fascination pour leur beauté et leur douleur. « Le Masque sur le Mur » est sa chanson qui me touche le plus, parce qu’elle parle de ce qui reste quand on est parti, et qu’elle évoque ainsi la terrible désolation de ce que l’on abandonne quand on est – comme moi, bien sûr – un voyageur autant qu’un fugitif (un fuyard ?). Sur un rythme chaloupé qui est affaire d’exotisme de pacotille, en ayant l’air de ne pas y toucher, Manset met le doigt exactement là où cela (me) fait mal.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 17 avr. 2015
Critique lue 10 fois
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
192 j'aime
25
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118