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V
MAX : Il faut que tu apprennes à te relaxer, Franz.
FRANZ : Oui, il faudrait. Tu ne seras pas toujours là pour m'aider.
MAX : Si. Même absent tu m'auras près de toi. Et même si tu m'ennuies jusqu'à la rupture. Même dans la mort, tu sentiras ma présence.
FRANZ : Ah bon ? C'est un peu gay, non ? Un chouia oppressant aussi.
MAX : Mais non.
FRANZ : Non ?
MAX : Non, non. Pense à moi comme à un père qui veille, plutôt.
FRANZ : Mon père et moi, Max... Tu sais bien...
MAX : Juste. Une mère alors. Maxine.
FRANZ : C'est moche Maxine. Ma mère s'appelle Julie.
MAX : Bon. Max, Julie... Disons Marie.
FRANZ : Je ne sais pas...
MAX : Peu importe, Franz ! C'est tout mon propos : tu penses trop, et tu vas toujours au négatif. Arrête de pinailler, apprends à accepter les choses. Les choses s'arrangeront.
FRANZ : Que tu dis. Je ne suis pas convaincu.
MAX : Les choses s'arrangeront. Tu trouveras les réponses.
FRANZ : Des lieux communs, Max.
MAX : Peut-être, oui. C'est bien, parfois, les lieux communs.
FRANZ : M'ouais...
MAX : Tu recommences. Accepte les choses.
FRANZ : Tu tournes en boucle.
MAX : Toi aussi. Accepte les choses.
FRANZ : Tu m'ennuies.
MAX : Tout t'ennuie. Parce que tu te fermes à tout. Accepte les choses...