I. ici · II. ici · III. ici
IV.
FRANZ : Je ne suis pas convaincu. Je trouve tout cela très pesant.
MAX : C'est ton problème : avec toi tout est pesant.
FRANZ : La vie est pesante, Max.
MAX : Toujours ?
FRANZ : Toujours.
MAX : Aucun moment léger ? Aucun rire ? Aucun sourire ?
FRANZ : Aucun.
MAX : L'ennui quand tu penses comme cela... c'est l'ennui.
FRANZ : Comment cela ?
MAX : L'ennui, Franz. Pardon de te le dire, mais quand tu rends l'atmosphère si lourde en permanence, on... on se fait un peu chier. Et même sacrément, parfois.
FRANZ : Carrément ?
MAX : Pire : on finit par ne plus se soucier de ton sort. On se lasse.
FRANZ : Même toi ?
MAX : J'en ai peur. Je m'accroche, évidemment, parce que tu es toi et je suis moi. Mais quand tout est toujours pesant, vient inévitablement le moment ou rien ne l'est.
FRANZ : Je vois.
MAX : Désolé, ami. J'essaie.
FRANZ : Je sais bien, Max.
MAX : Je crois vraiment que le mieux à faire, pour toi, pour tout le monde, pour notre entente... c'est d'arrêter. Rentrer.
FRANZ : J'ai encore plein de boulot. Des tas. Tellement que...
MAX : Oui, oui, tout est pesant, j'ai bien compris. Ne recommence pas. Tu auras toujours plein de boulot, mon ami.
FRANZ : Merde. Je l'entends, maintenant. Je suis chiant à nouveau. A chouiner sans arrêt... ai-je jamais cessé de l'être ?
V. ici