Avec "Love is to die", Warpaint tape fort pour leur grand retour. L'on reconnaît la patte Warpaint, et surtout celle de la mystérieuse (un peu dépressive) Theresa, qui chante un truc peut-être un peu plus optimiste que d'habitude. Ben ouais, si "Love is to die", Love is aussi "to dance". C'est cool, nan? Cette chanson, aussi incompréhensible que beaucoup des morceaux du quatuor, n'est pas sans rappeler l'effort de James Blake sur "Overgrown" (Theresa sort avec, coïncidence?), vu l'abandon des guitares pour une électronique minimaliste, avec toujours un travail sur les harmonies, sinon ça serait pas Warpaint.
Ce qui m'a surprise, c'est la façon dont Theresa chante ça en live. Elle danse, justement. Cet espèce d'abandon total à la musique qui fait parallèle à l'abandon total de l'être amoureux, c'est tellement beau.