Un au revoir chancelant....

Biologiquement, l'être humain ne sert qu'à une chose. Perpétuer l'espèce. Assurer une descendance. Ainsi ira l'évolution. Mon enfant prendra le meilleur de mon histoire et s'exposera à la tâche de niveller vers le haut ce que j'ai pu apporter a cette merde que l'on se plaît a nommer la vie. Pourquoi la merde? Parce que j'y comprends que dalle et ça commence a bien me faire chier. Nan... sérieusement, j'en ai plus rien a foutre de la grande roue existentielle. Pas a ma place, déphasé, éveil uniquement basé sur la nécessité de continuer a cause de ma descendance justement. Sinon, bah, désolé, mais je n'ai rien a foutre ici.

Je parle, je parle mais on entend pas. On écoute mais on entend que du vent. J'écris mais la lecture est le passe temps d'environ 30 % des tête de cons qui populent ( je sais ,ça existe pas...va chier...) la terre qui crève a petit feu. Alors pourquoi toute cette putain de mascarade qui, tel un venin dans les veines, ne fait qu'etirer une sauce qui a amplement mijotée sur le feu que j'ai présentement au cul. Ne te présente pas chez moi ce soir, je te jure que tu vas retourner d'où tu viens a grand coup de pied au cul. Éloignes toi . Ça vaut mieux...

Lovesong vient simplement attendrir la bête qui veut sortir. D'un regard triste, j'écoute la pièce et j'espère une chose. Que l'on comprendra l'énergie qui me meut. Une chanson d'amour bizarre que je lègue a mes enfants ( vous comprenez le lien avec le début maintenant ...). J'espère sincèrement que mes filles pourront partager cette pièce a mon fils. Parce que c'est la couleur de mon amour. Gris et paumé. Profond mais ailleurs. Brillant mais travesti par le masque. Sensible mais perçu comme métallique. Je ressemble a Thanos mais je suis plutôt Batman. Pas de pouvoir mais beaucoup de coeur pour le plus faible. Loin de tout et pourtant très près de la foutu vérité. J'ai compris la partie. Simplement, je ne veux plus la jouer.

Alors, si mes enfants peuvent retrouver a travers tout ce que j'ai pu écrire et qui meurt lentement sur une plateforme du web ou encore dans un garde robe bourré de 40 années a ne foutrement rien comprendre de ce que je fiche ici, un peu de mon essence, un peu de mon message, un peu de ma manière de comprendre les émotions qui me trottent dans le cerveau, alors, j'aurai accompli mon travail ici bas. Le reste, bien honnêtement, rien a carrer. Mais vraiment six pieds sous terre.

Et c'est ce qui est le plus triste, je crois. Ne léguer a ses enfants a peu près qu'une seule chose. L'amour que je leur porte. Et ce, meme pas d'une façon ensoleillée. Tristement. Plaintivement. Comme un jour de pluie. C'est beau. Mais c'est mélancolique. Ça te fout le moral dans les Basques. Ça chie toujours les jours de pluie.

Je divague. Je fuis. Mais c'est ma couleur. La couleur d'un ciel qui s'obscurcit et s'effondre dans une spirale malsaine et malheureusement sans issue. Ça s'évanouit tranquillement. Ça s'estompe comme une lumière que l'on ferme. Et ça dis, je vous aime, avant d'aller dormir...