Laissons la vie faire et c’est bien mieux comme ça !

Une idée, comme ça : évoquer l’actualité, le projet de loi El Khomri, et en même temps vous parler une nouvelle fois d’Aldebert, que j’apprécie.

Je ne comprends pas qu’on puisse faire passer ce genre de loi ; je ne comprends pas qu’on puisse à ce point aller contre le sens du progrès ; je ne comprends pas qu’on sacrifie à ce point les conditions de travail pour de bien peu probables succès dans la lutte contre le chômage ; je ne comprends pas qu’un gouvernement qui se dit de gauche puisse à ce point privilégier l’économie à l’homme et abandonner tout ce qui pouvait lui rester de ses valeurs d’origine. Je ne comprends rien à tout cela, si ce n’est que je crois de plus en plus que nos élites politiques vivent dans un autre monde, qu’ils ne connaissent rien de la vie des vrais gens… J’aimerais pourtant pouvoir croire en ces hommes et en ces femmes politiques…

Pour surmonter ce genre de déception, écoutons un peu de musique, on en a de plus en plus besoin. Elle au moins, peut éclaircir notre journée. Aldebert et ses musiciens sont de ceux qui peuvent ramener le sourire sur ton visage fracassé par la dureté d’une vie pas toujours très drôle. Il s’adresse d’abord aux enfants, mais ses chansons comprennent en général aussi quelques pensées pour leurs parents.

Dans cette chanson, où Aldebert est en duo avec Benabar, il est question de l’avenir de nos chères petites têtes brunes, blondes ou rousses. Et surtout du fait que nous, adultes, nous nous en inquiétons beaucoup ! Voire que nous nous projetons en eux et que nous les programmons parfois à certains types de professions… Je vous offre le premier couplet :

Ma maman voudrait bien me voir :
Chercheur, notaire ou prof de maths
Moi je me verrais ... plutôt plus tard :
Rêveur, ninja ou prof de rap

Je vous laisse découvrir ce qu’envisagent les autres membres de la famille, et les autres rêves de l’enfant qui bizarrement trouve toutes les professions recommandées plus qu’ennuyeuses !

Le refrain me plait bien, conforme à la philosophie de vie que j’essaie d’adopter :

Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Laissons la vie faire, c’est elle qui décidera
Qu’est-ce qu’on va faire de moi ?
Laissons la vie faire, c’est bien mieux comme ça

Et un autre couplet se termine ainsi :

Moi ce qui me plaît c’est de croire
À mes rêves, tous les jours, indéfiniment

Je crois qu’Aldebert à raison, n’en déplaise à tous les El Khomri, Valls et Hollande du monde.

Vous pouvez voir ce morceau en concert ici :
https://www.youtube.com/watch?v=MJCEjZJ3rJ0