23h42, un samedi soir, l'heure idéale pour écrire une critique sur ce morceau iconique des années 90.
Les chemises repassées, les boutons ouverts jusqu'aux deuxième, jeans serrés par les ceintures métalliques assorties aux chaussures. Je vois tout le monde danser autour de moi. Sur la piste je m'élance et m'accorde par le rythme.
Le groupe SNAP a bien raison. Cette ascension d'assurance inexplicable bien réelle, votre attitude vous lance dans une cadence de pas sur le dance floor.
A cette heure-ci les moins de 20 ans de l'époque de mon père se mouvaient jusqu'à l'aube. Cette découverte pour moi date du 4 mars dernier.
Une boîte de nuit du coin inconnue pour les millennials dont je fais partie est le repère des souvenirs des jeunes d'antan.
Me voici aujourd'hui témoins des soirées d'autrefois. Je ne peux imaginer les visages et gestes des parents que j'observe non pas par moquerie, mais par admiration.
Il est tellement simple aujourd'hui d'inviter les potes pour sortir. Néanmoins, autrefois les copains sortaient.
Mon discours paraît pessimiste vis-à-vis de ma génération, à vous de faire votre idée sur le sujet. Une nostalgie vide de sens, chaque chose en son temps.
En attendant, mes semelles s'usent sur mes divers répertoires : du classique au rap.
Saturday Night Fever 💃🕺