Le meilleur....
J'ai du respect pour Megadeth et Dave Mustaine. Tête dure, il décide de former un groupe après son éviction de Metallica et réussit à perdurer à travers le temps en s'incluant ,avec raison, dans le...
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le 14 mars 2016
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Stéréotype? Pas tant qu'il n'y paraît. Étant une âme sensible les larmes ont souvent monté vers mes yeux. Moments de détresse, deuil, rupture, éloignement, humiliation, tout y est passé ou presque. Toutefois, il y a bel et bien une loi non écrite qui a la peau dure. Celle de ne pas trop tomber dans le sentimental, la sensibilité, être près de ses émotions. Ça commence souvent avec le père . Ce n'est même pas lui qui le sous entend. C'est l'enfant, le garçon dans ce cas-ci, qui ne veut absolument pas démontrer de faiblesse devant la force de son paternel. Alors, il se cache, refoule, retient les sanglots et lentement se conditionne. Du coup, la tristesse utilise le principe de la canalisation pour se libérer. Le principe est d'ailleurs fort simple. Si un canal est bloqué ( ici ce sont les glandes lacrymales), l'eau trouvera un autre canal pour poursuivre sa course. Dans mon cas, tout ce que j'ai pu trouver pour faciliter l'évacuation est intimement relié à l'âge. Plus jeune, c'était l'agressivité et la contestation. Un peu plus vieux, cette même agressivité doublée d'une intelligence souvent arrogante ( je crois même que mes études n'auront servi qu'à ça, me prouver, le prouver...). Puis, maintenant, je me retrouve avec des canaux bloqués un peu partout. Pas complètement mais partout. Le résultat se résume alors en un trop plein...
Prenons exemple sur le coeur. Si il y a artères bouchées, le sang ne circule plus. On peut faire un pontage pour reprendre une circulation viable. Il n'y a toutefois pas de pontage pour les émotions. Tu te démerdes avec le résultat en tentant d'évacuer un peu. Depuis l'adolescence, la catharsis première a été l'écriture. Il y a comme une protection fictive lorsque j'écris. Un bouclier n'existant que dans ma tête. Là-dessus aussi les stéréotypes pleuvent abondamment. Écrire est l'apanage de la gent féminine en majeure partie. Tel est le problème d'une personnalité incongrue qui revêt dans sa parure une dichotomie inadéquate. L'allure vraisemblablement viking se confrontant à un enfant fragile à l'intérieur. Or, l'apparence fait office de protection tandis que le gamin chie parfois dans ses short devant l'adversité. Inévitablement, le clash se présente et ce, souvent sous la forme d'un désordre émotionnel. Pour être plus bref, il y a un court circuit dans les connexions entre le contenant et le contenu. Le mieux à faire dans ces conditions est justement de ne rien faire. L'impassibilité , la froideur devient la norme et au même titre que l'enfant qui apprend à refouler ses émotions, le conditionnement se fait en ce qui a trait à la placidité. On n'en a plus rien à foutre de rien.
La chanson traduit en partie tout ce qui vient d'être énuméré. Sur un ton agressif, comme pour me donner raison, on se lance dans la pluie afin de mettre une image sur les larmes. Il faut cependant se souvenir de la canalisation pour comprendre . Ce qui ne peut pas circuler va chercher une voix de sortie ( le métal ici...). Freud disait justement quelque chose du genre pour illustrer le propos: "la névrose ( nos démons, nos blessures etc...) enfouie ou refoulée ressortira plus tard dans une forme plus laide". Souvenons-nous que l'on se conditionne face à nos pères. C'est aussi le cas face à la conjointe, les enfants, les proches. Pleurer a une connotation faiblarde. Un homme ça ne pleure pas...
Il y a de ces moments où j'ouvrirais le robinet. Pour chasser quelques fantômes actuels et passés. Je dechirerais ma poitrine pour que le coeur puisse hurler. Possible que je sois trop sensible, que je ne sois pas fait aussi fort qu'il le faudrait. Possible que les chose m'affectent alors que ça ne devrait pas être le cas. Pourtant, il y a bel et bien des larmes qui gravitent et veulent couler de mes yeux.
Mais elles ne tombent pas...
Créée
le 11 sept. 2024
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