Lâcheté et mensonges
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Pour un adolescent de 16 ans qui regardait la pluie tomber sur les carreaux de sa chambre en se demandant quand sa vie commencerait vraiment, « Thank God It’s Not Christmas » exprimait toute la suave attirance d’un monde de délicieuses dépravations, d’infinie élégance, de ravissante superficialité, dont l’on pouvait rêver qu’on participerait un jour. Les mots « Paris » et « la Seine » faisait autant rêver quand on perdait son temps au Creusot que dans une banlieue middle-class de Californie : on se jura alors, parce que la voix sublime de Russell Meal semblait condenser toute la furie romantique du monde, que la vie, la vraie, ne se passerait pas sans nous.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste 365 days music challenge
Créée
le 29 avr. 2015
Critique lue 68 fois
2 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25