Le meilleur....
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le 14 mars 2016
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Je me vois. J'introspecte a l'excès. Je me regarde dans le miroir et n'y vois plus l'enfant que j'étais, idéaliste et rêveur. Je produis. Je joue mon rôle de citoyen. Efficace sur certaines facettes. A bout de ressources à d'autres niveaux. L'ombre prend tranquillement la place du sujet ( bibi) et ce dernier se fond dans un paysage de plus en plus gris. Le soleil n'est pas et n'a jamais été réellement mon allié ayant une cécité partielle m'empêchant de l'apprécier. Bien entendu, on m'a rempli la tronche de pilules de toutes sortes afin de bousculer une sérotonine brillant par son absence. Tout ce bordel, sans succès cependant ...
Ce qui en résulte s'avère un individu désillusionné par certains apparâts évidemment faux et qui, toutefois, deviennent pour la masse une norme " liké" à l'excès sur les réseaux sociaux. Devant un vide de contenu presque intersidéral, je me suis isolé tel Zarathoustra dans sa grotte de merde. ( Nietzsche). L'idée derrière la chanson est d'ailleurs de nous annoncer que tout est en décrépitude et que la fin approche considérablement. Je ne suis pas en désaccord avec l'affirmation. Là où j'en ai véritablement plein mon cul est relié à la patience. Honnêtement, on sait tous, à des degrés plus ou moins élevés, que ça va péter de partout. Le quand demeure en suspens et c'est bien ça qui me tape royalement sur le système. Soit ça chie, soit on continue. L'entre-deux signifie angoisse, anticipation négative, complots supposés ( certains sont vrais, d'autres fabulations). On fait tout exploser ou alors on se la ferme. Telle est ma vision...
Fatigue aidant, la patience a décidé de prendre le large me laissant avec mon caractère merdique. Du coup, la pièce revêt un habillage sombre et apocalyptique qui cadre assez bien avec mon état d'esprit actuel. Par souci de transparence, je dois admettre que je connais que dalle leur discographie. Il n'y a que cette piste qui a réussi à se frayer un chemin jusqu'à mon mental. Il y a de ces chansons qui, arrivant de nulle part et seules parmi tant d'autres, arrivent à changer la donne. Un instant, quelques minutes et ça suffit pour devenir un candidat pour la playlist. The flood fait partie de cette catégorie. Texture gravissime, ambiance glauque, message percutant...
Enfin, je dois souligner que ce soir, les mots ne permettent pas, ou difficilement, à accorder l'importance méritée à la chanson. Possiblement à cause d'une humeur a chier et des tâches ingrates à accomplir ( j'écris la critique entre une toilette à laver qui a servi à un client probablement atteint de diarrhée explosive ( j'en ai plein mon cul honnêtement) et un sol à nettoyer). Or, ma tête voyageait trop pour espérer donner le crédit que l'oeuvre mérite. Peu m'en faudrait d'ailleurs pour tout effacer considérant que je déblatére de la merde. Mais, comme je suis un enfoiré, je termine la critique de cette manière.
De toute manière, y a t-il réellement quelqu'un que ca interesse?
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Créée
le 4 déc. 2024
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