Il y a toujours quelque chose d’un peu ridicule dans les excès de romantisme, surtout lorsqu’il est sous-tendu par un lyrisme mal contrôlé. La grande force d’Echo & the Bunnymen est sans doute sa capacité à convoquer tous les clichés les plus universels (l’amour, la mer, la lune, toute cette sorte de choses) pour les rendre à nouveau brillants, voire même... dangereux. C’est une explication qui en vaut une autre pour expliquer le respect critique général qui entoure cette musique, mais peut-être aussi son manque de réponse commerciale : car la Beauté, aussi évidente quelle soit, se vend mal quand elle est assortie de sa propre critique, au second degré...

EricDebarnot
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 14 avr. 2015

Critique lue 112 fois

6 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 112 fois

6

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

205 j'aime

152

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

191 j'aime

115

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

190 j'aime

25