The Negative One
7.4
The Negative One

Morceau de Slipknot ()


Petit, on nous inculque le savoir vivre, le partage, des valeurs humaines afin de fonctionner en société avec une moralité prônant le respect, l'aide , la collaboration etc... Puis, on grandi et se produit un émondage synaptique qui servira à faire le ménage à travers des informations qui n'ont plus lieux d'être. Se forgent alors les bases de nos réelles personnalités. On devient le produit de nos enseignements, observations, rencontres et le système de valeurs qui s'installe demeurera pratiquement indélébiles jusqu'à la fin de nos jours. Le problème dans ce merdier est que plusieurs personnes ont élagué ce qu'il y avait de plus noble et deviennent des trous du cul...


A ce sujet, j'ai remarqué, à travers le temps, que j'avais retenu beaucoup de qualités humaines de ma mère et, simultanément, le mépris de l'humain en général de mon père. Il faut d'ailleurs comprendre qu'au départ, j'ai tenté ma chance en suivant l'esprit maternel beaucoup plus que paternel. Ce n'est qu'après coup que j'ai réalisé mon erreur. La gentillesse n'a de place que pour les faibles et les abrutis. En optant pour cette avenue, on vous mangera carrément le peu de bienveillance qui cherche à exister. Autrement dit, trop bon, trop con. Triste mais vrai...


C'est là où Slipknot entre en scène. On se souviendra du titre " People =shit" pour illustrer mes propos. Possible que le langage apparaisse vulgaire mais on en a rien a foutre de part et d'autre car on a vu pire même dans la musique de ceux-ci. Donc, ici, ainsi que dans bon nombre de pièces issues de leur répertoire, ce que moi je retiens s'avère la rage, la colère, j'irais même jusqu'au dégoût et ce, uniquement vocalement. Corey Taylor a cette voix tellement distincte que nul ne peut nier sa portée. Mise à part ses ballades, le chanteur semble tellement en " tabarnak " qu'on croirait qu'inevitablement, il va commettre un meurtre. Et souvent, il y a transmission à l'auditeur. C'est à dire que plus il s'approche de la folie meurtrière, plus l'envie de tout péter se fait sentir. S'ajoutant à cela des percussions incessantes pour ne pas dire cacophoniques, on se tient devant un mélange furieux, sans place pour la sensibilité ( présente ailleurs, pas tellement ici...). Là où je me reconnais le plus dans ce qu'offre slipknot est ce désir caché ( le mien) d'aller dans la brutalité sans retenue. Depuis ma jeunesse, jai toujours fait attention aux autres, compris les gens et leurs motivations, tendu l'autre joue. Pourtant, l'imbécilité demeure légion, la reconnaissance doit être quêté, la simple gentillesse se perd. Prenons comme exemple aujourdhui où ma patience fait grandement défaut. Mentalement, je sais que le repos sera salvateur et que la fin de mon quart de travail va aider énormément. Pourtant , uniquement en ce lieu, plein de non-sens, de manque de logique et d'individus douteux se remarquent , même pour un bleu qui débute. Ma diplomatie aide toujours à passer le message sans trop de dommage. Cependant, c'est a coup de pelle que je réglerais la situation. A coup de pieds au cul afin de faire entrer l'information. A grandes claques, histoire de créer la rétention des données. J'arrive difficilement à supporter les autres et si c'est le cas, je ne tiens jamais longtemps. On dirait qu'il y a une trop grande distance entre ce que je crois juste et logique et le manque flagrant et visible de compréhension chez les gens et même chez mes collègues. Comme il est illégal de frapper son prochain, je dois serrer les dents et retenir mon venin. Ce qui fait chier dans le contexte se trouve davantage dans l'impossibilité de sortir la rage, quelle s'accumule et qu'elle ressorte carrément violemment ou à un niveau démoniaque. Or, parfois, j'ai peur de moi-même et l'envie de tout casser demeure critique. Souvent, le fantasme d'arracher une tête et de chier dans le corps fait irruption mentalement et la camisole de force n'est plus très loin. Ce que j'appelle l'effet slipknot. Pif paf, dans ta gueule de merde.


La chanson, et encore plus son début, m'a toujours inspiré cette énergie violente qui pourrait, sans un self-control moral, me mener directement en prison sans passer go et sans réclamer 200$. De 2 maux, on choisit le moindre donc, ma claustrophobie l'emportera sur mon désir de faire mal. Enfermé dans une cellule, on pourrait nommer mon émotion l'aide circonstancielle à mourir. Impossible pour moi d'être prit en cage. A la limite, je serais capable de planter mes dents à mes poignets jusqu'à ce que mort s'ensuive. Bref, vaut mieux calmer mes ardeurs que de ne plus en avoir du tout. Toutefois, quelques noms retenus au cours des années deviendront probablement, un jour, des passoires, étant donné le nombre de trous que mes barbelés auront percés le long de leur corps. On n'est plus dans le fantasme ici. Plutôt quelque chose comme une promesse.


Dernier point et non le moindre, la propension des gens a choisir la mauvaise avenue. Pourquoi chaque putain d'enfoirés de fils de pute pousse sa chance en ce qui concerne la dichotomie inhérente à chacun. Je répète, je fais partie des gentils. Faut quand même pas chercher les problèmes. Bah oui! La plupart tenteront les limites pour un petit buzz d'adrénaline peut-être. Du à ma grandeur, on veut essayer le grand. On voudra profiter de l'ascendant qu'on détient sur le petit. Il faut toujours une merde pour foutre le bordel et trop souvent l'équilibré devra ronger son frein. Nan. J'invoque les Dieux de la stupidités et insiste sur le point suivant. Tu cherches la merde, on te defonce la gueule à coup de barre de fer, on te perce le cerveau pour y faire entrer autre chose que ta débilité et on te pète les 2 genoux pour le souvenir. Bien que la violence ne soit pas la solution, pour certains, il faut faire des exceptions.


Sur ce, disons que Slipknot m'inspire de l'agressivité ( euphémisme). Jamais autant que les trous du cul cependant. J'opte toujours pour le retrait afin d'éviter la merde. Mais, je vous jure, y a un paquet de tête qui virevolteraient si j'écoutais mon démon intérieur. La morale de l'histoire ?


Ce n'est pas des crétins qu'il faut se méfier. Ni des méchants. Les gentils, par rétention, seront les plus dangereux...

Jean-francoisBohémie
8

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le 23 mars 2016

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Johnny B

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