Pur chef-d’œuvre de douceur électrique qui me hante encore après de multiples écoutes, qui monte d'abord dans les splendeurs électro avant de plonger dans les abysses merveilleuses d'un simple son de piano qui se répète inlassablement. Qu'il soit une véritable variation sur les amours perdues des machines égarés dans le monde, un éclatement sonore aux confins de l'espace, un album de souvenirs lu dans un futur étrange et lointain où les robots mélancoliques sont rois, ou simplement une occasion d'écouter la voix de Paul Williams, qu'importe : il n'y a tout simplement rien de plus beau que ce morceau, ce morceau là, sur cet album magnifique.