Le meilleur....
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le 14 mars 2016
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Je ne l'ai pas. Je ne détiens pas la clé pour vivre d'amour avec une femme. Certains peuvent facilement trouver chaussures à leurs pieds ou même butiner ça et là en voguant sur une sexualité et un romantisme relatif. En ce qui me concerne, le vide, la solitude demeure et ce, probablement pour le reste de mes jours. Il y a bel et bien là un choix qui vient de moi et je ne suis pas une victime dans ce jeu relationnel. Seulement, parfois, j'ose le dire, les amoureux me font véritablement chier à un niveau stratosphérique. Ils ont tellement l'air heureux dans leurs 6 mois approximatifs de bonheur chimiquement induit que, je l'avoue, la tentation est grande d'y foutre le bordel...
Sur une note plus sérieuse, je me suis longtemps questionné sur la part manquante de ma personnalité en lien avec le flirt et la mise en couple de deux individus. Je ne suis pas d'une laideur monstrueuse, relativement intelligent, de nature romantique ... Pourtant, il reste du sable dans l'engrenage. J'ai bien foiré ma première idylle, la deuxième a duré longtemps sans toutefois être digne de se nommer amour. Et la dernière a été un coup de foudre momentané qui sest soldé par un constat mutuel d'incompatibilité au niveau de l'âge et de la personnalité. Puis, le vide s'est installé. Je vois maintenant mes amours précédentes avoir reprit le flambeau avec d'autres hommes et respirer le bonheur. Il n'y a pas de jalousie les concernant sauf que parfois j'en viens à me demander pourquoi eux. Et pas moi...
Pas si loin du spectre de l'autisme ( selon mon propre avis, Asperger ou quelque chose du genre ), je suis diffidifficile à vivre. Il y a une boucle constante qui tourne dans ma tête et qui vérifie, recalcule, confirme, réévalue, absorbe, réagit et recommence. Pendant ce cercle continuelle, mon esprit est ailleurs et la personne qui me côtoie se lasse de l'absence mentale. En ce qui me concerne, je réagi à ce jugement en m'eloignant encore davantage. A ce moment, des symptômes physiques prennent forme et l'inévitable se produit. La rupture est imminente. Un peu comme si ma nature de mâle ne savait pas comment s'adapter à la femme. Donc, pour éviter de se planter comme une grosse merde, la fuite et/ou l'isolement sont les solutions les plus faciles. J'ajouterais meme l'empathie pour l'autre dans l'équation. Si je vais travailler dans un domaine où je suis définitivement nul à chier, mon réflexe sera de laisser tomber cet emploi. Question de sécurité, d'accomplissement, de respect pour les autres employés qui eux sont à leurs places. Le même principe s'applique à la vie de couple à mon avis. Je sais que je ne cadre pas . Inutile d'étirer la sauce et rendre l'autre malheureux...
Ce qui me fait apprécier cette chanson ne concerne toutefois pas ma vie actuelle. L'expérience semble endurcir le coeur et apporte une certaine résilience à l'individu. Ainsi, l'idée de trouver la perle rare est disparue et l'acceptation d'y aller en solo devient la norme.
Par contre, plus jeune, je m'identifiais énormément aux paroles de cette chanson. Je voyais mes amis se faire des copines et je demeurais seul. Je n'étais pas entreprenant certes, loin d'être à la mode, probablement moins séduisant que la bande. J'étais triste silencieusement et attendais mon tour. Et il n'arrivait pas. Et quand le moment est venu, qu'une femme s'intéresse à moi, bien que fier, je dû composer avec une personnalité froide, distante et très critique. Désillusionné, je me suis recroquevillé dans mon monde et suis devenu gris, gris foncé, sombre. La dernière en liste fut probablement la plus belle histoire. Je me sentais aimé, beau, important. Ça n'a pas duré, d'un commun accord...
Mais. Mais... Ce qui précède correspond à la chanson et demeure authentique. Faits vécus, compréhension. Là où il y a un bémol correspond à ma nature. C'est triste,en effet, de rester seul dans la foule. Le problème est que je ne tolère pas beaucoup la présence de l'autre. Mes enfants, ma famille, tout va bien. A la minute où une tierce personne entre dans ma vie, il est presque certain qu'elle me tapera éventuellement sur les nerfs. A court terme, il y aura chimie et connexion. A moyen terme, il y aura analyse et évaluation. Enfin, il y aura une conclusion intransigeante. Comme si je ne pouvais pas endurer l'autre peu importe si l'amour y est. Tu vas finir par me faire chier ( et réciproquement) peu importe qui tu es, si adorable sois tu...
Condamnation ? Fatalité ? Aucune idée. Je me suis fait une raison. Possible que, comme le dit la chanson, personne ne m'aime. Il faut bien que je l'avoue aussi...
Je n'aime pas tellement les autres non plus...
Créée
le 2 oct. 2024
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