Oasis Oasis c'est bon c'est bon...
Je l'avoue d'emblée, je n'ai jamais admis la prétendue filiation entre Oasis et les Beatles qui parait pourtant tellement évidente à la plupart des gens. Certes les Gallagher se réclament à corps et à cris des Fab Four arguant même au meilleur de leur forme (avoir) posséder un bien meilleur groupe que les quatre de Liverpool. Plaisanterie mis à part, il existe une grande différence entre "vouloir être" et "pouvoir être", et à part quelques points communs par ci par là, Oasis n'a pas grand chose à voir avec son illustre prédécesseur.
Cependant, s'il existait une similitude entre les Beatles et le Oasis des débuts, c'était bien celui de posséder l'art de trousser des singles imparables et universels, du genre tube intemporel qui traverse les décennies. Et il faut bien reconnaître qu'à ce petit exercice, le Noel Gallagher du milieu des années 90 était plutôt habile. Bougrement inspiré, (par sa muse sans doute, mais aussi par les chansons des autres, on est d'accord), celui-ci enchaîna les perles et piocha allègrement dans son tiroir à mélodie pour dégainer les "Wonderwall", "Don't Look Back In Anger" ou "Stand By Me" qui firent valser les millions et affolèrent les classements planétaires.
Dans la ribambelle de hits on peut également citer "Whatever", single ahurissant coincé entre les deux premiers (meilleurs) albums du combo de Manchester et qui est souvent cité comme étant l'une des plus belles réussites du groupe. Cela est sans doute vrai. Néanmoins, et comme ce fut souvent le cas avec les chansons d'Oasis, il semblerait que la mélodie principale de cette dernière ait été pompée ; la victime de cet outrage étant "How Sweet To Be An Idiot" de Neil Innes, chanteur comique et ex-Rutles de son état. Une bien mauvaise blague pour le compte en banque de Noel Gallagher en tout cas, qui dut reverser 10% des bénéfices à l'ex-Rutles en dédommagement de l'emprunt.
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