maintenant, les paroles prennent toutes un sens, je peux donc faire une critique de cette sublime et douce chanson (pourtant si douloureuse).
l’impuissance, l’abandon, la perte progressive de l’espoir, la solitude, le souvenir : les maux vécus dans le passé resurgissent, comme si le bonheur n’était qu’une parenthèse, et l’amour comme un cercle vicieux, sans fin, où tout se répète, tout le temps, un cycle, comme si tout était écrit, comme la mélodie de la chanson qui est toujours la même, peut-être que cela a un lien ?
« oh, i believe in yesterday » : et si « hier » n’était pas terminé ?
comment le savoir ? comment retrouver l’espoir ?
est-il possible de changer ce cercle ?
qu’est-ce que l’autre peut bien penser ?
toutes ces questions sans réponses, qui laissent place à de la culpabilité, à la désorientation, l’envie d’un retour en arrière, ou même de revivre cet « hier » qui fut si beau, à tout jamais.
« now i need a place to hide away »
c’est donc se réfugier le temps de se retrouver intérieurement,
mais dès lors que ce refuge n’est plus là, on est désemparés, plus rien ne compte.
en somme c’est une chanson qui prône l’espoir avec le refrain, mais aussi qui montre à quel point croire encore et encore, être seul(e) à y croire, ça fait mal, l’amour fait mal, aimer fait mal, surtout quand cet amour devient solitaire, quand il n’est plus réciproque : quand sa moitié s’en va, tout s’en va, même l’espoir finit par disparaître et nous abandonner lui aussi.
on reste dans le passé qui nous a donné tellement de bonheur, et l’on ne croit plus en demain, qui devient insignifiant.