Une série documentaire qui n'est pas sans intérêt, surtout pour son fond. Elle rafraîchit le sujet des zones bleues, tout en sortant sur le plus gros médium de streaming, très cool comme mise en avant pour un sujet qui en a besoin. Elle arrive aussi à s'écarter un peu des zones bleues et élargir sa vision d'ensemble, notamment en traitant le cas de Singapour, qui est l'épisode le plus intéressant, qui présente un schéma qui a l'air plus réaliste à grande échelle que l'exemple classique du petit village de Méditerranée.
Pour autant, rien de nouveau est traité sur le sujet principal, absolument rien de plus que le rapport pondu par les universitaires créateurs du concept il y a des années (à part des conneries).
Pire que tout, le protagoniste principal est un états-unien typique plein de bêtise, une sorte d'immonde marketeux. Tout du long on sent qu'il veut nous vendre quelque chose. Et voilà qu'à la fin il nous parle de son propre projet états-unien de zone bleue qui fait économiser de l'argent (on s'en fout). Le vla nous expliquer que les États-Unis est le pays le plus prolifique de l'histoire mais que tout le monde y est en mauvaise santé, étrange concept, il faudrait peut-être remettre en question le "prolifique" justement.
Et point très grave, et dangereux (de bêtise), c'est son prosélytisme même pas dissimulé. Il fait le lien avec la "foi" et la bonne santé, il le note comme un critère commun aux zones bleues (ah bon ???) à deux doigts de faire une étape à Lourdes. Ce qui d'ailleurs, aurait été une meilleure décision qu'allait rencontrer une secte américaine plus que douteuse qui traine de sales affaires...