Ca commence plutôt bien, si on fait abstraction de la narration insupportable de la gamine quand qu'elle voit un coucher de soleil, où dès qu'elle a une montée d'hormones.
Les acteurs sont plutôt bons, le réalisme est au rendez vous du côté costumes, armes, décors ... Les femmes ont des couilles, des poils sous les bras , le foin qui dépasse de la charette et chevauchent leurs montures comme des hommes. De quoi rassurer et faire plaisir à toutes les féministes frustrées ou complexées, ce qui pour info était imposé dans le cahier des charges de la série. Le fameux D.E.I si vous préférez. On n'est pas en 1883 mais en 2023 ne l'oubliez pas...
Bref même si on est à des années lumière de Sergio Leone voir de Tarantino , ce western à l'air d'être de bonne facture. Un peu destabilisant par moment, car le scénario alterne les moments violents avec d'autres aussi cucul gnangnan que dans la petite maison dans la prairie.
Pour l'instant j'ai enchainé 3 épisodes d'une traite et c'est plutôt bon signe.
MAIS CA C'ETAIT AVANT !!!!!!!
Bon j'ai parlé trop vite, le 4ème épisode aura eu raison de ma patience légendaire. J'ai rarement vu un concentré d'autant de mièvreries et de conneries en si peu de temps. Quand je disais que par moment c'était aussi tarte que la petite maison dans la prairie, j'exagérai pas. Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est quand notre pucelle non effarouchée fashion victime instagram 2.0, s'est mise à jouer du piano pour dramatiser la ridicule travervée d'une rivière où tout le monde avait pieds. Là on a touché le fond si rapidement que la série a fini de sombrer avec les roms et les allemands dans la rivière. Le premier Western Bobo venait de naitre !
Pour finir avec cette série que je qualifierai d'engrais naturel , j'ajouterai que même Sam Eliott acteur incroyable que j'adore en temps normal, a fini par me gonfler avec ses crises d'autorités non crédibles et sa moralité à deux balles.
Par curiosité je suis quand même allé au bout de cette pénible saison en accelerant énormement de passages et sans surprise, le reste est dans la continuité de ce que j'ai dit précédement. Du blabla permament et surtout inutile, assorti malgré tout de quelques scènes un peu plus interressantes sur la difficulté rencontrée par les colons lors de leur périple. Mais sitôt fini, tout retombe à plat immédiatement dans une narration plus chiante que Sophie Marceau (Que j'adore) qui s'écoute parler sur un plateau TV.
Si cette série avait été concentrée sur 6 épisodes au lieu de 10 en enlevant tout le côté Barbara Cartland , là ok on aurait eu du lourd. En attendant :
Fin de l'histoire, et pense à faire du bruit quand tu vas pisser !