Intéressante série mettant à nu la corruption généralisée de la scène politique italienne. La collusion systématique du business et des "élus". Avant.
Mais avant quoi ? La chute des vieux partis issus de l'après-guerre et l'arrivée et la prise de pouvoir de Berlusconi, roi du toc et de la publicité.
Tout changer pour ne rien changer, une grande spécialité italienne qui s'est depuis largement mondialisée. Au même titre que la pizza ou les spaghettis.
Le système n'est plus crédible : feignons de le remplacer par du nouveau. Genre "Forza Italia".
En version française, cela donnerait probablement "En Marche" ou je me trompe ? Avec une touche de bonapartisme pour faire couleur locale.
Mais rassurons-nous, la prudence proverbiale de notre institution judiciaire vis à vis de ceux qui sont "en place", l'indépendance bien connue de nos médias, nous protègent de tels excès.
Selon un principe bien rodé, ce dont l'on ne parle pas (ou dont l'on ne parle plus) n'existe pas; c'est quand même bien commode.
Et puis, ceux qui n'aiment pas le pouvoir et sa corruption intrinsèque, eh bien ils n'en sont pas.
Ils sont de "ceux qui ne sont rien" et cela aussi c'est drôlement commode.