Sommairement résumée , l’histoire est celle d’une psychologue brillante : Adèle Zimmer (Catherine Demaiffe, Le sang de la vigne, dix fois plus superbe avec sa coupe courte qu’avec ses cheveux longs, question de goût... et qui offre un jeu très juste.) obsédée par la disparition de son fils quelques mois plus tôt. Elle rejoint un service de la police spécialisé dans les personnes disparues et doit faire équipe avec Luca Dosco (François-David Cardonnel, excellent lui aussi), un jeune inspecteur froid, taciturne et fermé. Ce tandem plonge dans des affaires complexes qui rejoindront la traque personnelle d'Adèle qui veut absolument savoir ce qu’est devenu son fils (dont le corps n’a jamais été retrouvé).
J’aurais volontiers mis à cette mini-série belge plutôt 8/10 qu’une note en dessous de la moyenne car j’ai bien accroché à l'ensemble, trouvant que la double intrigue était ”intéressante” et très bien menée.
Hélas (le terme est même très faible) le 4è épisode appelé ”le final” offre un rebondissement peu mince, remettant presque tout en question !! Le spectateur a droit à une dernière image qui ouvre ”obligatoirement” sur une suite.... à laquelle il n’aura jamais droit puisque, depuis son tournage en 2017-2018, il n’y a eu aucune suite.
La série aurait été ”condamnée” par le fait qu’elle n’a pas eu « les honneurs du prime time” et qu’elle a donc été très peu suivie.
Bref, le spectateur reste comme deux ronds de flan devant son écran à la fin du 4è épisode... En fonction de son tempérament , il peut se retrouver seulement dépité ou complètement furax mais en aucun cas, je pense, il peut s'estimer satisfait...