["Article" initialement publié dans un hebdomadaire pas du tout spécialisé anime, limité à une page A5]
La « critique » d’anime 100% sérieuse, totalement professionnelle, pas du tout subjective mais surtout universelle et intemporelle.
Sachez que vous avez ratez 3 anime à fort potentiel à cause des vacances : Wataten - un harem (légal parce qu’il n’y avait pas d’homme donc "aucune intention malsaine"), Given - un boys’ love (Yaoi en FRANÇAIS) et mon favori de la saison : Araburu kisetsu no otome-domo yo ("Ô jeunes filles dans votre saison sauvage" …) Oui, plus le titre est con meilleur est l’anime. Donc comme l’anime de cette semaine s’appel : Dumbbell Nan Kilo Moteru? ("Combien de kilos pouvez-vous soulever avec des haltères ?"), vous me dîtes ? CHEF D’ŒUVRE ! … Et c’est le cas.
Ahh, les anime de sport, un genre alliant le génie de la mise en scène et la liberté du dessin pour rendre épique ces corps plein de sueur et de force. Vive la testostérone ! Sauf que moi j’aime le sucre des Slice of Life. Dumbbell nan-Kilo moteru? est donc un Slife of Life sur des lycéenne qui vont à la salle de muscu. Slice of Life oblige : il ne se passe rien.
Mes SoL préférés se résumant à "la vie.", ça me suffit. Mais l’anime penche aussi vers la comédie et le fanservice. La question philosophique de jusqu’à quel point un SoL peut être une comédie/fanservice tout en restant un SoL ne sera pas abordée ici. Sans surprise, l’anime est orienté pour un publique masculin souhaitant voir des corps féminins à la morphologie détaillée que différents exercices font se mouvoir gracieusement (pour Mesdames je conseillerai Free! ). Mais les hommes de culture expérimentés savent voir au-delà des formes.
Car oui l’anime est excellent, certain ont besoin d’aventures épiques pour s’évader de la réalité, mais voir un groupe d’amis soudé s’amuser suffit à d’autre. C’est tout l’attrait du Slice of Life : remplacer vos amis merdiques par des anime-girls et se détendre. Les perso’ ne doivent pas être réalistes, ni détaillés, ce sont les relations humaines qui nous intéresse. Grace à ça, l’anime réussit à nous impliquer alors qu’on regarde de frêles jeunes filles au milieu de monstres de muscle générant de la vapeur à chaque contraction de biceps. On se retrouve avec une œuvre à la fois comique et attachante.
C’est ainsi que j’essaye de justifier qu’un mec faisant exploser son T-shirt en gueulant SAIDO CHESTO et des gros plans sur les muscles fessiers et pectoraux de lycéenne donnes un anime attachant et bien attentionné.
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