["Article" initialement publié dans un hebdomadaire pas du tout spécialisé anime, limité à une page A5]
La « critique » d’anime 100% sérieuse, totalement professionnelle, pas du tout subjective mais surtout universelle et intemporelle.
La précédente PHC n’est pas encore parue et me voilà déjà en train de déposer des pixels noirs sur ce grand rectangle blanc haut définition. Cette semaine c’est Danmachi, ou aussi "Est-ce un tort de chercher des rencontres romantiques dans un donjon ?" … au moins le titre est honnête sur la marchandise : un Isekai axé fan-service et harem (dommage ce n’est pas un hentai bestialité mais sachez qu’il en existe de cette série).
Je pense pas avoir besoin de définir harem ou fan-service … bon allez, pour toi au fond là-bas : la quantité de fille est très élevée mais la quantité de vêtement ne l’est pas. Isekai, à côté, est un genre surexploité depuis sa démocratisation par Sword Art Online (que je ne regarderai jamais), l’Isekai consiste à transporter le héros dans un autre monde (souvent fantaisiste). Certes personne n’est transporté dans Danmachi mais, le héros étant plus perdu que le spectateur : moi pas voir différence.
Dès le titre, on nous prévient que ce n’est pas du grand art : l’anime vise le divertissement simple, on ne peut pas nier sa réussite là-dessus. L’histoire ne demande pas plus de deux neurones pour s’apprécier et heureusement sinon on remarquerait que 100% des situations critiques sont désamorcées par l’objet mystérieux que MC-kun porte sur son dos depuis le début de l’épisode. Comme le tout est bien rythmé, bien animé et avec une bonne musique, le coté épique rattrape assez vite ces maladresses.
Côté univers c’est l’équivalent de faire un jeu video sans lire les dialogues. On ira voir du côté de Re:zero, Log horizon, Overlord ou Grimgar pour avoir de vrais enjeux. Ici, ce qui nous intéresse c’est le fan-service qui est réussi et assumé, ce qui aide à la non prise au sérieux du bousin. On retiendra les nombreuses aérations des vêtements de combat féminins situé à des endroits pour le moins innovant (mais, aucun doujin sur Aiz, cherchez pas, je suis moi-même très déçu). Par contre, le truc qui me dérange dans ce harem, comme dans beaucoup d’autre, c’est l’HOMME, qui est con, et inutile, mais c’est incroyable. Heureusement que les filles sont là pour sauver la donne niveau relationnel. [Insérer ici un pique sur le féminisme et les femmes dans le cinéma occidental].
Bon c’est sûr que Danmachi n’est pas un classique, même s’il reste dans l’histoire grâce au fameux "boob ribbon" et l’émergence de ses waifu sur les internets. C’est un bon anime popcorn surtout quand on en a vu plus 300 avant dont des bouses infâmes.
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