L'Envol de la série
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On retrouve avec grand plaisir Cranius pour une deuxième saison toujours plus noire, glauque et violente. Des combats épiques avec des persos badass, une intrigue poignante avec des enjeux monumentaux. Attention, vous allez en prendre plein la vue !
Non sérieusement, on se fait chier comme des nains morts. N'espérerez pas une amélioration depuis la saison une, c'est de pire en pire.
Dans cette saison, on continue de tergiverser en en se focalisant sur des personnages secondaires sans que l'on avance d'un iota, et Manny Calavera apparaîtra assez peu.
D'abord on suivra une tribu d'hommes lézards, et ça prendra des allures de documentaire. Quelles sont les tribus, leur guerre passée, l'élevage du poisson, le cannibalisme, la diplomatie et le cul. Un guerrier a une histoire avec une lézarde albinos qui rougit et qui tape le sol avec sa queue quand elle est embarrassée. Que demander de plus ?
Puis c'est le tour du majordome, ses histoires de cœur, des conspirations criminelles déjouées en claquant des doigts. On a plus que jamais la contradiction des méchants qui commettent des actes débonnaires.
Et enfin le grand final, avec toujours zéro enjeux. On tease au début et à la fin des choses à venir sans qu'on en voye la couleur, on nous tend perpétuellement la carotte en faisant du remplissage. Quand on pense qu'on peut faire des merveilles en très peu d'épisodes, c'est inexcusable.
Je ne comprendrai jamais l'engouement pour cette série. Qu'est-ce des lolicons démoniaques, des enfants elfes blondinets, des majordomes pingouins, des barmen champignon, des femmes qui se comportent comme les collégiennes dans les animés pour otakus attardés viennent faire là dedans ? C'est comme si il y avait des pokémons invincibles dans Berserk, des Teletubbies suceurs de sang dans Game of Thrones, ou comme si Motoko Kusanagi de Ghost in the Shell se comportait et parlait comme une gamine. Mais puisqu'on vous dit que c'est de la dark fantasy ! Même les noms des persos sont à coucher dehors : Brain, Climb, Mare Bello Fiore, Sebas Tian...
Skeletor n'est pas un maitre du mal et ressemble plus au dieu de l’Ancien Testament. Il est tout puissant, il extermine, il juge, il épargne, il éduque ses sbires comme des enfants. Une scène de cette saison rappelle même un passage bien précis de la Bible (Genèse 22:1-14).
Et en prime, ils ont osé nous refaire un combat final entre Skull Face et encore un autre membre de son fan-club de liche-bottes. Dans la saison une, c'était justifié par un sort de contrôle mental, mais là on a vraiment l'impression de voir un gamin autiste jouer avec ses figurines. Un scénario, ce n'est pas le trip bac à sable d'un gamer frustré qui fait l'alpha et l'oméga avec sa planification. Où sont les imprévus, les rebondissements, les adversaires de taille ? Sir Fortesque a de beaux jours devant lui.
Avec cette série, on est tombé sur un os, car on en fait des squelettonnes alors que l'histoire est omoplate, pourrie jusqu'à la moelle de fanservice, et s’articule autour d'un loser pay-to-win qui crâne. L'intérêt n'en est que plus décharné et il ne restera qu'un petit humérus clausus pour la défendre.
Créée
le 12 août 2018
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