Série coréenne aussi horrible que géniale, Strangers from hell s’affiche très vite imbibée d’une violence psychologique qui nous retourne l’estomac et une tension qui nous fait nous demander malgré nous, pourquoi est-ce qu’on s’inflige ça.
Torture, sadisme, le gore dans toute sa splendeur. Cette série est vraiment malsaine et pourtant… je ne peux que la conseiller parce que rien que sa perfection nous immerge direct vers un mal-être insoutenable. Elle est méticuleuse, avec un but qui nous entraîne. Vers quoi ? On a très peur de le découvrir mais on y tient quand même.
Parce que le réalisateur a pris bien soin à ce que chaque détail nous mette en effervescence. Parce que l’histoire a un côté « je pourrais aussi basculer de l’autre côté de la force » qui donne la chair de poule. Parce que Lee Dong Wook fait peur rien que par sa présence. Maigre comme un clou, tout pâle, d’une voix monocorde, à des années lumières de notre chère faucheuse. Il n’y a que ce bon vieux Jack Nicholson qui avait réussi à me faire cet effet.
Avec tout ce que je viens de vous raconter, je suppose que ce n’est pas la peine de dire « âmes sensibles s’abstenir »